Photo pour saluer deux petites silhouettes dans le lointain qui m’ont surprise à l’heure du déjeuner et nourrie de spaghettis et d’amitié fraternelle place Crillon. Un très agréable moment, inespéré, gouté.
Les ai regardé partir, bloquée derrière le panneau, puis suis remontée saluer la véronique (je trouvais que ce fusain avait non seulement des fleurs mais une allure bizarre) et le piment achetés ce matin, et jouer les boas.
Mais j’ai eu beau ensuite secouer un peu contenant et contenu, très peu, juste pour un peu de ménage, rien n’y a fait, j’étais spaghetti, au passé en détente agréable et aimable, au présent de façon un peu agaçante. J’étais spaghetti et rien d’autre.
Me suis tout de même préparée, et après avoir entendu sur France Culture Claude Bébéar prononcer cette phrase dont la profondeur m’a rendue rêveuse : « le monde se mondialise », je lui ai coupé la parole et suis partie à Saint Pierre, entendre Christophe Coin et Atsushi Sakai à la viole de gambe, Violaine Couchard au clavecin donner du Marin Marais, Jean de Sainte Colombe, Couperin et Monsieur de Sainte Colombe le Fils. J’ai tenté le coup. J’y ai cru. Me suis rencognée dans le bas-côté et j’ai attendu. J’aime bien Marin Marais (moins que Sainte Colombe, je l’avoue), mais ce n’était pas possible. Je ne pouvais ni écouter, ni aimer, ni ne pas aimer. J’étais extérieure à la musique. Et elle ne glissait même pas sur moi, je sentais chaque lent et profond mouvement des archets.
Les ai regardé partir, bloquée derrière le panneau, puis suis remontée saluer la véronique (je trouvais que ce fusain avait non seulement des fleurs mais une allure bizarre) et le piment achetés ce matin, et jouer les boas.
Mais j’ai eu beau ensuite secouer un peu contenant et contenu, très peu, juste pour un peu de ménage, rien n’y a fait, j’étais spaghetti, au passé en détente agréable et aimable, au présent de façon un peu agaçante. J’étais spaghetti et rien d’autre.
Me suis tout de même préparée, et après avoir entendu sur France Culture Claude Bébéar prononcer cette phrase dont la profondeur m’a rendue rêveuse : « le monde se mondialise », je lui ai coupé la parole et suis partie à Saint Pierre, entendre Christophe Coin et Atsushi Sakai à la viole de gambe, Violaine Couchard au clavecin donner du Marin Marais, Jean de Sainte Colombe, Couperin et Monsieur de Sainte Colombe le Fils. J’ai tenté le coup. J’y ai cru. Me suis rencognée dans le bas-côté et j’ai attendu. J’aime bien Marin Marais (moins que Sainte Colombe, je l’avoue), mais ce n’était pas possible. Je ne pouvais ni écouter, ni aimer, ni ne pas aimer. J’étais extérieure à la musique. Et elle ne glissait même pas sur moi, je sentais chaque lent et profond mouvement des archets.
Malgré le plaisir naissant des sonorités plus variées, de la souplesse du concert dit « le Retour » de Sainte Colombe, j’étais vraiment trop mal dans ma peau, et j’ai préféré renoncer et me glisser dehors.
Je ne découvrirais pas la musique du fils, je ne pouvais déguster celle du père. Demain est un autre jour. C’est pas grave Madame.
Je ne découvrirais pas la musique du fils, je ne pouvais déguster celle du père. Demain est un autre jour. C’est pas grave Madame.
10 commentaires:
J'espère que tu as passé une bonne nuit et que ce matin t'aura trouvée plus en forme. Bonne journée !
C'est plaisant que tu nous partages tes impressions de tes randonnées, ce que tu aimes et ce que tu n'aimes pas.
Toujours bien raconté de ta part.
Belle journée et bisous de ta p'tite cousine du Québec. xoxo
Je te souhaite un joli mercredi en tous cas. Le joli soleil d'Octobre te permettra peut être des merveilleuses photos, comme souvent.
Bisous
"j’étais spaghetti"!!!!
avec un peu de tomate c'est meilleur.
En un mot tu n'étais pas en condition pour apprécier ce que tu avais envisagé. Je ne connaissais pas l'expression être spaghetti ..que je suis nouille !
Le monde se mondialise ? Vraiment... La nuit se nocturnise dans la musique musicale. Et la nouille se spaghettifie...c'est fou, quand on commence à rirer sur cette phrase comme sur un fil, on ne s'arrête plus jamais...
Kiki
Brig, demain est un autre jour, ça va aller j'en suis sûr... Conserver ses envies et maitriser ses capacités permet d'avancer et ça, vous savez faire alors continuons. Nous avec vous... Bien à vous.
Te pratiquant quasi quotidiennement depuis un an, je me doute bien que déclarer forfait dans ce genre de circonstances a du te laisser très déçue.
J'espère qu'aujourd'hui, tu auras été un peu moins spaghetti qu'hier.
nb : si tu n'avais pas mis l'accentsur les deux silhouettes lointaines, je ne les aurais même pas remarquées !
Que demain te donne ces plaisirs dont tu ne te lasses de nous parler Brig!
"le monde se mondialise"...dans la mer maritime se perdent les perdus..
les morts meurent
de mes doigts digitaux,je déchire une cervelle cérébrale....
en effet, on pourrait en faire pas mal,des comme ça..
Enregistrer un commentaire