"Douceur
Je dis douceur
Je dis douceur des mots
Quand tu rentres le soir du travail harassant
Et que des mots d’accueillent
Qui te donnent du temps
Je dis douceur
Je dis douceur des mots
Quand tu rentres le soir du travail harassant
Et que des mots d’accueillent
Qui te donnent du temps
Car on tue dans le monde et tout massacre nous vieillit… » Guillevic sur http://poezibao.typepad.com/poezibao/ rencontré lors d’une brève incursion sur le web Et plus tard, sur France Culture, une douceur amère, celle des voix claires de jeunes filles de 18 ans qui avaient découvert que la maladie inconnue qui les accompagnaient depuis leur enfance était la séropositivité avec laquelle elles étaient nées. Le silence qu’elles ont du mal à crever, leur réaction à ce qui est dit, le traitement, une révolte qui n’ose se formuler, les blessures de l’entourage, et brusquement pour moi la prise de conscience que le sida est installé parmi nous depuis si longtemps.
« Ya des situations… ça fait mal…. On ne sait pas comment dire… on a peur que l’autre ait peur…tout perdre…. On n’a pas de filet derrière » et elles (un il aussi) sont toute douceur.
Pour une autre saleté qui n’aime pas la douceur, et en hommage http://fr.youtube.com/watch?v=BZ56pOwgR6E et http://fr.youtube.com/watch?v=yyGToJEk8dY
10 commentaires:
Merci Brigitte tout est dit avec talent, douceur et humanité. Alain
Ma chère Brig,
Tout en simplicité et en humanité. Bel hommage à Fred Chicihn !
et au sujet du SIDA, j'ai lu un livre voilà quelques années "On n'est pas sérieux qd on a 17 ans" de Barbara Sanson, bouleversant !
Merci pour avoir essayé une suite...
A bientôt,
OLIVIER
Une toute petite note d'espérance quand même............
ET UN SOURIRE
La mort n'est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l'affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler faim à satisfaire
Un coeur généreux
Une main tendue une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie la vie à se partager
Eluard
La grève des feuilles mortes ... une grève dont la reprise du travail est regrettable ...
Tu l'as dit avec cette saleté, mourir si jeune et bien d'autres encore....
et je suis en train d'en découvrir tant d'autres dyalise, folie, alzheimer..
merci en leur nom Muse.
La vie oublie parfois d'être douce...
"Le monde souffre de ne pas avoir assez de mendiants pour rappeler aux hommes la douceur d'un geste fraternel" (Marcel Aymé)
Bruno, j'ai peur que les hommes aient à se rappeler la douceur d'un geste fraternel dans peu de temps... Il me semble que plus nous allons, plus nous laissons de gens sur le bord de la route...
Hello,
Le bleu de ce ciel est un rêve pour qui, comme moi, habite au dessus de Valence. Il y a des jours comme ça où j'ai vraiment envie de revenir dans "mon" 13 ...
Bon week-end. Bises. @ + ...
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