Tout de même, en me demandant si j’allais ou non au cours d’italien, participation rapide aux impromptus littéraires. Cette semaine un texte comprenant « il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée (http://impromptus.fr/dotclear ) - Adonc, voilà mon nouveau four (tant pis, je me suis amusée) :
Cher, quand nous serons encore plus vieux, nous retrouverons nous ? Dans une maison, un peu à l’écart, mais pas trop loin de la vie, ancienne mais confortable, avec de beaux vieux meubles, nobles mais sans prétention, et une grande cheminée. Vous allumeriez le feu, et j’admirerais une fois encore votre science, et puis vous sortiriez promener la nostalgie de votre chien, en fermant bien notre porte sur le vent de l’hiver.
Je m’allongerais devant la cheminée, tête appuyée sur mes mains, coudes plantés au sol, yeux perdus dans les flammes, tête perdue dans un rêve d’une adolescence retrouvée.
En rentrant, vous resteriez un peu sur le seuil, pour secouer vos bottes pendant que le chien s’ébrouerait. Je frissonnerais en me retournant, et, en refermant la porte, avec votre goût exaspérant pour les traditions que vous vous êtes créées, vous diriez, une fois encore, « il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée ».
Mais pendant que j’hésiterais à protester pour la forme, vous viendriez vous accroupir et en regardant le feu
- vous en souvenez-vous ?
- la salle était belle et vous étiez sur de vous
- vous étiez une marquise comique d’innocence
- pas à ma place, je sais
- mais charmante. « ces déclarations, tout ce radotage, sont de très bonnes anciennes choses… » et voilà que je ne sais plus
- « vous vous embrouillez ; qu’est-ce qui est toujours vieux, et qu’est-ce qui est toujours jeune ? »
- « l’Amour ».
Et que Musset me pardonne.
Je m’allongerais devant la cheminée, tête appuyée sur mes mains, coudes plantés au sol, yeux perdus dans les flammes, tête perdue dans un rêve d’une adolescence retrouvée.
En rentrant, vous resteriez un peu sur le seuil, pour secouer vos bottes pendant que le chien s’ébrouerait. Je frissonnerais en me retournant, et, en refermant la porte, avec votre goût exaspérant pour les traditions que vous vous êtes créées, vous diriez, une fois encore, « il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée ».
Mais pendant que j’hésiterais à protester pour la forme, vous viendriez vous accroupir et en regardant le feu
- vous en souvenez-vous ?
- la salle était belle et vous étiez sur de vous
- vous étiez une marquise comique d’innocence
- pas à ma place, je sais
- mais charmante. « ces déclarations, tout ce radotage, sont de très bonnes anciennes choses… » et voilà que je ne sais plus
- « vous vous embrouillez ; qu’est-ce qui est toujours vieux, et qu’est-ce qui est toujours jeune ? »
- « l’Amour ».
Et que Musset me pardonne.
15 commentaires:
Jolies photos : Noel arrive.
Joli texte aussi. Bonne journée
aux temps anciens de nos jeunes années elle semblait plus souvent ouverte que fermée, la porte!s'inclinant doucement sus le penchant des jours, elle s'est doucement refermée, la porte.
pas complètement pourtant , elle reste entrebaillée, vite mettons y le pied avant qu'elle ne se referme complètement...la porte!
je préfère que tu nous parles de petits fours derrière une vitrine plutôt que de four pour un texte qui n'en est pas un... J'hiberne et ne vais pas aller bien plus loin que chez toi... bonne journée !
Marie
Je commence à connaitre ton quartier et cet hotel de l'Europe .
Bonne soirée.
Curieux ces personnages près de l'hôtel de l'Europe. Bonne soirée.
Je vais avoir quelques textes de retad à lire chez toi, suite à une panne de téléphone. Joli texte que celui des ces "vieux amants " là!
Flute, Falconhill et Marie ont volé m'ont devancé... Bien entendu, c'est loin d'être un four ! Ta modestie maladive ne nous atteint pas !
je suis sûre que Musset te pardonnera...
il sera même content de la référence
je lui ai tout de même volé les dernières répliques
Ca s'appelle "rendre hommage" ! Voilà de l'éloquence, aurait répondu l'autre... ;-)
Très joli... Capricieuse ?...
J'ai été alléchée par le préambule ..... et n'ai pas été déçue par la suite.
Bien sûr, on aime,
tes textes, dont je vois parfois les images, comme celui-ci,
et la merveilleuse flamme de l'amour, jeune ou vieux!
Les deux extra-terrestres sous la photo, ce sont peut-être tes anges gardiens !
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