Elles m’ont encouragé, me vantant la gaité et le charme de leurs rondeurs. Je marchais un peu épuisée à l’idée du travail qu’il me faudrait pour atteindre ces formes, un peu craintive à l’idée de la réaction de mes canalisations internes, un peu dubitative sur le charme d’une version en vieille chair rose.
Mais devant les Halles les arbres s’élançait en squelettes fins, chantant la liberté trouvée dans cette limitation à l’essentiel, à l’essence de vie, pour eux qui sont encore plus assignés à résidence que je ne le suis. Comme ce qui m’était proposé sur les étals était joli ou gouteux (ma prescience !) suis rentrée avec juste le chargement que je pouvais assumer, et il en est résulté d’abord une assiette énorme et sublime, au moins, autour de l’idée des pâtes, qui a fait de moi un boa creusant un solide trou dans le temps. Ensuite une activité inhabituelle. N’a manqué que l’italien, une application sur la terre autre qu’un papillonnage et les blogs. On verra ce matin sauf pour les derniers.
Et comme j’avais opté pour les dames, le bougainvillier qui aimait tant la cour et a détesté être rentré (lui seul) a fini sa métamorphose en bois mort, imitation caricaturale des arbres. Comme il me plait bien ainsi, je le garde.
Et comme j’avais opté pour les dames, le bougainvillier qui aimait tant la cour et a détesté être rentré (lui seul) a fini sa métamorphose en bois mort, imitation caricaturale des arbres. Comme il me plait bien ainsi, je le garde.
Et quand, après le repassage, je suis revenue vers l’ordinateur j’ai trouvé cette photo, envoyée par un cher bonhomme, accompagnée de la légende suivante : « nous sommes en période de chasse et les chevreuils du coin sont pas idiots et savent qu'on ne peut les tirer à moins de 150 mètres d'une habitation. Voilà il y a moins de 300 mètres avec la maison qui est de l'autre côté du pré. Nous connaissions déjà les deux individus de gauche et de droite. Celui du centre est probablement de l'année. » et j’étais toute heureuse pour eux et pour lui, et sous le charme de ce calme fragile.
Je m’agaçais de ne plus pouvoir agrandir les images, je viens de découvrir que c’est encore possible (juste un peu moins qu’auparavant) – il suffit quand on clique dessus de répondre « oui » à la question qui vous est posée - et les passants qui ont la gentillesse de bien vouloir que j'aille les lire peuvent-ils avoir la gentillesse d'indiquer l'adresse de leur blog dans le corps du commentaire puisque blogger fait des siennes.
12 commentaires:
Appaisant, de pareils voisins ...
Une visite au Halle, quel régal tu as eu en revenant.
Superbes tes photos, surtout celles des chevreuils, nous avons aussi à notre résidence de campagne qui viennent sur notre terrain, ils sont si beaux, interdiction à Namour de les abattre, ils ont le droit de vivre, j'ai de la difficulté avec les chasseurs, mais bon, je ne les juge pas, on dit que c'est un sport.
Oui, Blogger est vraiment merdique de ce temps là, je songe à changer d'hébergeur.
Bon lundi et bisous.
il suffit de répondre ouvrir!!
quand on blogue: ne pas s'endormir sur ses lauriers...et ça marche
les lois de la chasse ont leurs limites
Au début j'ai cru que tu donnais dans la recette de cuisine...et puis non ..
Bonne semaine à toi (mignones photos)
Ma chère Brig,
Tes photos sont superbes ! je reviendrai très vite et je t'enverrai un cadeau, chère Jalouse !
A bientôt,
OLIVIER
Il m'arrive d'en voir souvent autour de chez moi... Calme fragile... Oui Hélas...
L'anonyme du dessus est PStern... Il faut absolument être de votre club maintenant pour pouvoir causer avec vous !... Liberté fragile...
PStern
Oups!
Ces chevreuils sont véritablement bien futés !
Quant aux charmantes dames, leurs rondeurs sont véritablement appétissantes...
(http://ensemble-a-gauche.over-blog.com)
je ne suis pas trop chasse, surtout pas celle des chevreuils...plutôt celles des malhonnêtes!
"un boa creusant un trou dans le temps"
j'adore tes formules!
céleste
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