Ou le supprimer comme mon imbécile de médecin exige une suppression totale de la cigarette, après le lexomil, avant de soigner arthrose, vertiges et retour de la dépression. Crise de larmes de rage, tétanie et cigarette. Ridicule. Là je supprime mes visites chez lui, je lui cherche un remplaçant, en rêvant à mon toubib parisien, presqu’ami au bout de trente cinq ans ou plus, avant d’envisager la diminution du tabac (ce que je faisais d’ailleurs).
Une Brigetoun révoltée.
« J’ai acheté dix cigarettes et deux cigares mais – tranquillise-toi – je les ai déjà fumés et je ne fume plus… » Italo Svevo 22.2.1005
Je sais bien que l’opposition au style de notre nouveau maître pourrait passer par une austérité extrême.
Les deux photos prises en attendant l’heure du rendez-vous me semblent avoir un joli coté prémonitoire.
Une Brigetoun révoltée.
« J’ai acheté dix cigarettes et deux cigares mais – tranquillise-toi – je les ai déjà fumés et je ne fume plus… » Italo Svevo 22.2.1005
Je sais bien que l’opposition au style de notre nouveau maître pourrait passer par une austérité extrême.
Les deux photos prises en attendant l’heure du rendez-vous me semblent avoir un joli coté prémonitoire.
Pour sortir de mon désarroi suis allée sur http://impromptus.fr/dotclear, ai vu que le sujet était :« petite laine » et, avant d’aller lire les autres, entre perplexité et amusement, j’ai envoyé cela :
« petite laine » a dit la femme. « J’espère que vous avez apporté une petite laine. Les soirées sont fraiches ».
Ai-je une « petite laine » ? Et d’ailleurs qu’est-ce ?
Un fin cardigan de cachemire beige que porte, un soir de festival, noué sur ses épaules, la seule femme, dans ce groupe agressivement aisé, qui ait du style, cheveux blonds, mais délicatement cendrés, et visage lisse, mais avec quelques rides, en prévision d’un éventuel serein, - celle qui parle moins que les expansives, mais que l’on écoute et qui déclenche airs perplexes ou rires.
Les cardigans un peu larges, classiques, mais avec de si charmants boutons fantaisie, de curistes à la fin août.
Les chandails bleu marine noués autour des tailles d’une marmaille échelonnée, mines enthousiastes ou résignées, derrière le long pas souple de leur grand père, appuyé sur son bâton, d’autant plus fier montagnard qu’il ne l’est qu’à l’occasion de ces vacances savoyardes.
« petite laine » a dit la femme. « J’espère que vous avez apporté une petite laine. Les soirées sont fraiches ».
Ai-je une « petite laine » ? Et d’ailleurs qu’est-ce ?
Un fin cardigan de cachemire beige que porte, un soir de festival, noué sur ses épaules, la seule femme, dans ce groupe agressivement aisé, qui ait du style, cheveux blonds, mais délicatement cendrés, et visage lisse, mais avec quelques rides, en prévision d’un éventuel serein, - celle qui parle moins que les expansives, mais que l’on écoute et qui déclenche airs perplexes ou rires.
Les cardigans un peu larges, classiques, mais avec de si charmants boutons fantaisie, de curistes à la fin août.
Les chandails bleu marine noués autour des tailles d’une marmaille échelonnée, mines enthousiastes ou résignées, derrière le long pas souple de leur grand père, appuyé sur son bâton, d’autant plus fier montagnard qu’il ne l’est qu’à l’occasion de ces vacances savoyardes.
Ce ne peut être, je ne le veux pas, mon petit pull un peu feutré, un peu passé, comme je le veux, raccourci, rétréci, qui est si doux à mes étroites épaules, avec cette teinte d’un raffinement inouï, qui m’enserre et me libère. Je me crois belle. Je me veux libre. J’ai seize ans et j’écoute trop Léo Ferré
9 commentaires:
Joyeux anniversaire à Paumée !
Je me souviens très bien de ses premiers balbutiements. Mon Exil intérieur n'était pas encore très vieux non plus.
Les rapports avec le médecin, avec la médecine ne sont pas toujours simples. Depuis quelques semaines, je boude mon médecin qui m'annonce un problème en me promettant de l'aide alors que l'aide annoncée est « reportée à plus tard, à une date indéterminée ».
Que vous souhaiter de plus que de vous lire longtemps et de savoir que vous vous portez le mieux possible ?
Décidément, ce n'est pas seulement son crâne chauve que tu n'aimes pas chez ton médecin.....ne sait-il pas qu'il est interdit d'interdire....
Longue vie à ton blog qui n'est pas aussi paumé qu'il veut le laisser croire..au plaisir de te lire encore longtemps.
Oui, longue vie à ce blog ! (écrit par une fan compatissante qui fume à l'insu de son plein gré, schizophrénie entre la raison et l'interdiction, et qui mesure l'éventail large des petites laines perso de chacun à la fin de la lecture de ce billet)
Kiki
"... celle qui parle moins que les expansives, mais que l’on écoute et qui déclenche airs perplexes ou rires"... On voit très bien la scène, réalisme excellent... Bon anniversaire à "Paumée" et qu'il dure encore longtemps, c'est un "digest" qui m'est devenu indispensable ! Pas trop d'éloges, Brig a les chevilles fragiles... Chapeau bas tout de même !!...
Trois choses à dire aujourd'hui:d'abord bon anniversaire à ce blog où j'aime venir depuis presque le jour de sa naissance.
La seconde concerne Léo Ferré; l'écoute t-on vraiment trop? quelle force dans ses mots? quelle poésie?
la troisième marque mon retour de vacance et pour te dire que j'ai verbalisé ton bonjour à Marvejols du haut du plateau de la Chan, qui domine la ville.
C'est ton anniversaire ? Oh ben tous mes voeux pour ta prochaine année qui commence.
Super photo de l'arbre tout nu.
Bon courage dans ce froid qui étreint Avignon.
bonjour,
Bon anniversaire ! Et tous mes voeux pour cette année 2008 !
cdlt.
bon anniversaire et longue vie à votre blog, brigetoun ...
une pette citation de Proust en cadeau :
" Pour une affection que les médecins guérissent avec les médicaments (on assure, du moins, que cela est arrivé quelquefois), ils en produisent dix chez les sujets bien portants, en leur inoculant cet agent pathogène plus virulent mille fois que tous les microbes, l’idée qu’on est malade."
pour vous inciter à résister à votre médecin !
Bon anniversaire à Paumée... Pour l'avenir, se poser la question, c'est y répondre : oui, il faut continuer, et pareil pour la cigarette (si tel est on bon plaisir)...
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