Bon gros rhume fébrile, la grippe étant bloquée par le vaccin. Levée sans enthousiasme à l’heure requise mais malgré douche chaude, étrillage avec une bonne huile de massage à l’olive, et une grosse cuillère de miel brun doré, j’ai au moment de partir à travers rues vers les roues des teinturiers, la maison IV du chiffre, et le début de la saga des Médicis, renoncé dans un superbe éternuement, remplacé le tailleur par un jean et tenté de réveiller mes neurones par un tour des blogs. Shame of me. Compenser par des recherches sur les origines de la famille pour faire le raccord jeudi prochain.

Journée ensoleillée pourtant par le plaisir très grand que m’a fait un courriel trouvé hier en rentrant d’un garçon avec lequel j’ai travaillé dans mes dernières années parisiennes et dont je découvre qu’il lit parfois paumée et se réjouit d’y voir que « la santé est bonne et l’humeur douce ». Si contente que ne soit pas complètement rompu ce lien de quasi amitié discrète – souvenir de ses qualités grandes, de ses défauts, de nos différents et globalement entente, et d’une lettre délicate lors d’un deuil, de visites à l’hôpital avec des livres choisis dans sa bibliothèque (j’avais des cheveux plus hirsutes encore qu’à l’ordinaire, de larges espaces violets sous les yeux et une sonde dans le nez et je ne l’ai maudit qu’un instant) et de soutiens discrets. S’il passe par là qu’il sache qu’il m'a fait grand plaisir et qu'il mest doux que la petite trace que j’ai pu laisser ne soit pas totalement négative. (la photo de la fontaine que j’ai vue pendant des années est un emprunt via Google)

En fin de matinée mis du rouge à lèvres, de l'abricot à joues, un gros pull et suis allée apporter mon petit soutien aux fonctionnaires. Je suis un diplodocus qui trouve qu’il n’y en a jamais assez (dépend des métiers à vrai dire), et qu’ils méritent que leur rôle soit reconnu.