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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, janvier 16, 2008

Désarroi extrême sous un toit.
Maman est en retard, et Coralie assise sur un coussin, dans sa jolie robe jaune et verte comme son lit, l’enveloppe de l’oreiller et les petits bouquets des murs, yeux en berne, nattes molles, a envie de pleurer, là, entre abécédaire et poupée.
Et elle a un peu mal au cœur, la bouche pleine des gouts mélangés de tous les petits bonbons à l’anis, à la menthe et au kiwi qu’elle a suçotés en reniflant.
Ne veut pas être sage et belle comme l’a demandé grand-mère, en l’embrassant.
Maman revient, elle n’est plus malade.
Et Coralie a tellement de choses à lui dire, de baisers à lui donner et à lui demander. Reprendre possession, maintenant, tout de suite, dès qu’elle la verra. « ne pas attendre le lendemain » disait Papa.

Pour les impromptus littéraires http://impromptus.fr/dotclear :un texte comportant les mots abécédaire, enveloppe, kiwi, lendemain, poupée, retard et toit – je me demande si actuellement mes participations viennent d’un peu d’inconscience (même si pour celui-ci et le dernier pour Paroles plurielles j’étais sans excuse les trouvant pauvrets) ou d’une tentative masochiste de mettre mon amour propre à l’épreuve en faisant les plus mauvais scores et là c’est réussi ! faut dire que ….
Photo sans grand rapport, sauf si on décide d’installer Coralie derrière la fenêtre éclairée.

Ecouté, repassage fait, en essayant de gommer le flou de la carcasse, Dupont Aignan démonter devant une dizaine de députés, les contradictions de Sarkozy sur l’Europe. (comme celles de ses prédécesseurs) non sur le mode d’adoption du traité mais sur le contenu de celui-ci (tout ce sur quoi les journaux gardent un joli flou)
Et suis partie à l’opéra écouter le quatuor Debussy et Claire Marie Le Guay dans Dvorak, Schnitte et Brahms.
Salle presqu’à moitié pleine, belle performance pour de la musique de chambre.
Beau début et puis le chant assez merveilleux de l’andante du quatuor de Dvorak (n°10 en mi bémol) et les petits pizzicati qui l’interrompent et l’animent. La jolie attention du premier violon entrainant les autres. Je crois que ma forme un peu floue a aidé, quoique, et ce fut un plaisir immédiat et instinctif, total, un bain dans la musique, même dans le dernier mouvement dont la preste joliesse campagnarde, je ne sais pourquoi, m’ennuie un peu.
Petite explication de texte, gentille, de Christophe Collette pour introduire le 3ème quatuor de Schnittke (que je ne connaissais pas). Des dissonances discrètes, des départs de mélodies, des glissandi limites, une ombre acide sous le premier violon, des élans brisés, et puis de grands développements, de la douceur et de la violence. Un mélange de science, de couleur sombre et de bonhomie. Mon intérêt allait croissant.

Après un entracte comme toujours trop long, l’attaque épatante de l’allegro du quintette de Brahms, l’accord des cinq instrumentistes, l’hésitation charmante du début de l’andante etc… et le talent du public et de son silence…. Je vais vous ennuyer et j’ai faim. Vent dans les rues sans trop de violence.

14 commentaires:

Rosie a dit…

J'ai beaucoup aimé l'histoire que tu as composée avec les mots proposés. Pas facile de bâtir une histoire avec des pré-requis, tu as bien relevé le défi.

Chanceuse, aller à l'opéra.

Bon mercredi et bisous.

FalconHill a dit…

Merci de me rappeler que Dupont Aignan existe encore...

Rien de plus. Fait pas beau aujourd'hui encore. Prendre un café encore. Et regarder les jolies photos : celle de nuit est magnifique

DUSZKA a dit…

Moi qui n'ai pas accès pour plusieurs raisons aux spectacles vivants, j'ai fait avec toi un joli crochet par l'Opéra. Tes mots sont goûteux, on marche, on te suit en trottinant derrière tes images même hors contexte en apparence. Bon début de journée très très grise et venteuse ici. Je vais quand même sortir emmitouflée, ça sent trop bon. Le concert des oiseaux ne risque pas de faire concurence au bruit du vent, ils ne sont pas encore là. SO loi, soi à l'abri frileusement. Seules les corneilles et les pies nous piaillent dans les oreilles. Pas très classe comme concert, mais ça fait partie des bruits de la nature, alors je prends lors des promenades quand l'espace est dégagé dans les champs où le blé d'hiver fait des tableaux tout en rayures vert tendre.
Toujours un chouette moment de te retrouver le matin, Brigitte.
Bonne jornée !

marie.l a dit…

je suis une nouvelle fois épatée de constater que malgré le flou de ta carcasse tu puisses mener à bien ou presque toutes les activités de ton programme ! Chapeau Brig et bonne journée. Je me suis, une nouvelle fois régalée de ton billet !

Brigetoun a dit…

oh non !programme bien plus étoffé, mais matin à plat ventre ou presque tout le temps. Là je suis en train d'essayer de me botter lesfesses pour me mettre en branle. Pas facile ! d'abord que les pieds trouvent leur place dans les bottes, puis essayer d'être souple.
Moi c'est ton assiduité que j'admire. Merci et bonne journée

Anonyme a dit…

Je prends une giffle lorsque tu parles de tes textes pauvrets...sans coeur va !

Muse a dit…

laisse tes lecteurs juger de la valeur de tes textes. Perso, j'y reviens chaque jour puiser de ta force et de ton courage. Belle soirée Brig!

Anonyme a dit…

Je ne trouve jamais tes textes pauvrets ! Comme le dit Muse, tu es une mauvaise juge te concernant, alors laisse-nous juger ! ;-)

Tietie007 a dit…

Bonne soirée !
http://tietie007.over-blog.com

Tietie007 a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Brigetoun a dit…

tu es bien gentil, souvent drole, mais pas les fesses retouchées de imone de Beauvoir (elles lui appartiennent et ils auraient pu au moins ne pas en plus les "améliorer")

Brigetoun a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Brigetoun a dit…

les messages supprimés sont des doublons - blogger a le hoquet

Unknown a dit…

Tu ne nous ennuies pas !