commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, janvier 27, 2008

Entre le temps des baraques de Noël et celui des terrasses, la place de l’horloge se dilate, s’étend, s’étire, profite pour un court temps de tout son espace.
Petit air léger et un peu frais, comme printanier, et moi, un peu flottante j’étais, mais le clocher des Augustins me tirait, la lumière de ce matin le détaillant comme jamais.

Je n’avais pas été prévenue de l’inauguration du siège de campagne de Michèle Fournier Armand (je ne me suis pas manifestée depuis le deuxième tour des législatives) et le cher vieux camarade qui m’avait presque enjoint de venir, lors de notre rencontre vendredi, s’était trompé d’heure. Le petit retard que j’avais décidé s’y ajoutant, je n’ai pu pénétrer dans la première des deux pièces combles que vers la fin des certainement belles prises de paroles, et n’en ai rien entendu. L’histoire du fils prodigue ne s’est pas répétée, j’étais transparente, et n’ai pu savoir comment je pourrais me mobiliser, puisque prise dans les sourires de nous autres militants de base (il y a des gens assez merveilleux), groupés dans la rue, j’y étais plutôt encline.
Retour à presque grands pas de balcons fleuris en oiseaux boudeurs, par les rues étroites qui jouent avec la lumière, de belles vieilles pierres et le bleu ardent de midi, pour effacer la légère incertitude des jambes et de la raison.
Mais après déjeuner, aspirateur, repassage, et amollissement de l’argile, migraine, nausée et courbatures, pas fort, juste de quoi être extrêmement inconfortable et renoncer à tout sauf à l’écoute, yeux fermés de musiques diverses. Demain est un autre jour. Pour ce samedi soir je ressemble à ça.

9 commentaires:

marie.l a dit…

j'ai l'impression que nos jours se ressemblent, oh non pas dans les activité mais dans un certain inconfort et de se dire "demain est un autre jour" Bon dimanche à toi soeur d'infortunes ;)

Muse a dit…

Que te souhaiter de mieux qu'un dimanche meilleur;le soleil devrait être généreux, losque les brumes marines s'en seront allées..

DUSZKA a dit…

Tes pierre, chère Brigitte, ont tout autan de beautés à dire que mes arbres et mes animaux des bois et des champs. C'est beau.
Demain, moi aussi dans l'inconfort,je l'espère meilleur, mais je dois renoncer à aller à Paris dédicacer mon bouquin au Salon du Livre où j'étais invitée. Alors, demain sera un autre jour mais à court terme et les bonheurs immédiats quand ça va mieux, le printemps arrive tout doucement. Les gelées matinales, tant qu'elles restent "sages", sont bénéfiques, elles fouettent le sang appelé sève de la végétation. La serre est prête, nettoyée, les graines attendent le semis. Une belle période où je vais chaque jour causer à aux plantes en pouponnière.
Bonne journée ma Belle !

DUSZKA a dit…

Je suis mal réveillée ! Pierres...autant.... Pardon;

Unknown a dit…

Tiens, on est déjà demain !
Bise !

Anonyme a dit…

Belle journée donc, du bon temps, du beau temps et celà en militemps, je temps vie !

micheline a dit…

le ciel, un arbre et les pierres chez brigitte...celles qui luisent et celles qui pleurent leur décrépitude elles sont toujours là pour nous dire ce qui vit et ce qui meurt et nous à les regarder au gré de notre espoir

Anonyme a dit…

beau ciel sur Avignon

Jean Pierre J. a dit…

Il y avait en effet beaucoup de monde au siège de Michéle Fournier lorsque je suis passé hier au marché aux fleurs avec mon petit fils pour ramener deux jacinthes fleuries.
Avec le soleil et les odeurs de volailles rôties, la place des Carmes est toujours un endroit vivant; et le Dimanche, ce sont les Puces, le bric à brac et les bouquins.Trouvé pour 3 euros "Comme un roman" de Daniel Pennac, avec les 10 droits imprescriptibles du lecteur que le petit fils a savouré.Bon lundi, Brigetoun.Je repars en Bouriane.