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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, janvier 15, 2008

Les remparts tout petiots, tout bas, vers l’intérieur des terres, sous le ciel encore assez beau et déjà navrant de ce lundi, étaient une assez jolie illustration du mot « lugubre ».
Et le gout mis au décor du laboratoire, cette image de l’idée d’une liberté estivale, la douceur discrète de la statuette, la gentillesse générale, la gentillesse extrême des résultats ont séduit, flatté, souri à mon moi capricieux, mais ne l’ont pas déridé.
La rue des teinturiers déployait son charme hivernal, quasi désertique, humide, sans vent pour y galoper, et les arbres se hissaient dans la lumière blanche, dans l’union de leurs dissemblances.
Il y avait de l’eau, presque vivante et propre, presque plus que le souvenir de la rivière, et je continuais à bouder, de moins en moins, mais bouder tout de même.
Et puis il s’est glissé vers moi, avec sa bonhomie effarante, et il m’a raconté d’atroces histoires, nous avons ricané et je suis repartie, mieux, mais toujours associable. Honte à moi. Même pas trop capable de lire. Attendre ?
Perdre la lucidité
de ces jours où mon insignifiance et mon inutilité me prennent à la gorge, en accord avec les crampes.

Pas de gentillesses, je suis bon juge
Même si : la honte de soupçonner qu’un retour à la fierté de mon bout de rempart, se détachant comme samedi sur un saphir birman bien pur, avec juste pour la vie les marques de l’âge qui me le rendent plus amical, aiderait à changer mon regard, et peut être mon intérieur.
Bouh ! et en fin de journée pris une claque en regardant sur le site de France 5 la vidéo d’une émission portrait d’Albert Jacquard. Je ne devrais vivre en ce moment que les fins de journées.

13 commentaires:

FalconHill a dit…

La première photo est superbe. Tu as presque de la chance d'avoir vu un peu de ciel, hier rien dans le Gard.
Et aujourd'hui, j'ai l'impression d'être au bord de la Manche... Je ne vois plus Rhone pourtant proche de mon bureau...

Lugubre, jolie représentation de ce mot.

Bonne journée

Rosie a dit…

Fiou... quelle humeur lugubre comme tu dis.

Belle randonnée quand même avec toi, moi, je regarde avec mes yeux et j'aime bien les photos que tu as postées.

Tu ne veux pas de gentillesse hein! tu dis que tu es bon juge, alors pas de gentillesse, mais un

Bon mardi et bisous.

DUSZKA a dit…

Salut Brigitte,
Salut la promeneuse à l'âme nue,
Très belles tes photos, et ton texte qui me va droit au coeur même si le côté lugubre me laisse dubitative. Ton ciel "lugubre" est beau , ses couleurs pastel enchantent l'oei. J'aime beaucoup les arbres torturés et les mots qui les présentent.
Bonne journée ma Belle !
Ps : je conseille site de Fred Romano, il y a de très belles choses. Elle est écrivain, franco-espagnole, atteinte de sclérose multiple, bourrée de talents au pluriel et dotée d'une âme de toute beauté...

marie.l a dit…

passage retardé par la visite d'une gentille vampirette en jupons ! bonne journée Brig, moins lugubre je te la souhaite ! sourire d'amitié

Anonyme a dit…

Je n'avais pas remarqué ces couleurs sur les galets au pied du banc sculpté. Quel charme !

Muse a dit…

Le ciel d'aujourd'hui devrait te contenter s'il est aussi bleu que le mien et changer cette vilaine humeur en douceur... S'ils ne doivent t'apporter que des claques, évite tout de même les fins de journée? Bonne journée Brig et une bise apaisante.

Anonyme a dit…

Albert Jacquard, un pur comme on en rencontre de moins en moins souvent.

Anonyme a dit…

Magnifique récit, et très belles photos, vraiment. Le documentaire sur Jacquard, je l'avais vu, par hasard, dimanche matin. J'en ai été très impressionné, et, je l'avoue, un peu amusé de revoir une Fadela Amara qui, à l'époque, était encore de gauche...

Siréneau a dit…

Pourquoi faudrait-il être utile, et à qui? Le ruisseau canalisé de ta photo est sans doute "utile" mais il y perd en beauté, une rivière sauvage, c'est mieux, l'utilitarisme crée une certaine nocivité, alors qu'il suffirait de ne jamais être nocif, pour rien ni personne, le monde serait meilleur, enfin ce que j'en dis est absolument inutile et insignifiant ;)

Anonyme a dit…

Jolie visite de la ville mais pourquoi tant de désespérance?

Brigetoun a dit…

Fadéla de gauche par une langue à la père Duchène, pour les idées je ne sais pas - elle défend les siennes ce qui n'est déjà pas mal

OLIVIER a dit…

J'adore te suivre ds tes mots et maux et tes photos ! un grand plaisir !
Merci bcp pour tes mots sur mon texte.
A plus,
OLIVIER

Unknown a dit…

Lugubre comme un crépuscule ?