Lisant un texte de Fatima Leitao sur http://lusina.unblog.fr je goutais cette langue, tout en sachant que je ne pouvais qu’en imaginer vaguement la sonorité (ne se prononce pas comme ça s’écrit, surtout quand on a des notions de castillan) et j’ai pris une phrase « O abraço do vento e da água, dá nascença a ondas magníficas « qui était traduite par : L'étreinte du vent et de l'eau donne naissance à de superbes vagues. Et me suis amusée, entre café et miel, à la transcrire mot à mot, avec certainement des erreurs : et abrazo del viento y de la agua da nacimiento a ondas magnificas - The embracing of wind and sea give birth to wondrous waves - La stretta del vento e dell’acqua dà nascita a magnificas ondas
Et puis suis entrée dans la journée et le ménage Et m’en suis partie en début d’après midi avec un turban mal fait (nous avions prévu de modeler avec des yeux bandés et je casais ainsi mon écharpe noire, mais je sais pas faire), photographiant au passage cette maison qui m’intrigue. Imaginer la disposition des deux entrées dans cette étroitesse ?
Et puis suis entrée dans la journée et le ménage Et m’en suis partie en début d’après midi avec un turban mal fait (nous avions prévu de modeler avec des yeux bandés et je casais ainsi mon écharpe noire, mais je sais pas faire), photographiant au passage cette maison qui m’intrigue. Imaginer la disposition des deux entrées dans cette étroitesse ?
Finalement l’idée du bandeau a été abandonnée, et après m’être trouvée pendant un moment face à une Madame Parisot née de mes mains, ce qui m’a laissée perplexe, suis arrivée à l’effacer, et, pour éviter des aides, j’ai déclaré que c’était très bien ainsi et entamé un peu n’importe quoi. Ma foi ça a été une fois de plus des heures agréables de plaisanteries et discussions.
La lumière était belle pour accompagner mon retour, mais en arrivant j’ai repris un peu la bonne femme qui danse, et n’ai, une fois encore, pas eu le courage de me changer pour le théâtre. Epatant je fais des économies.
A la place j’ai picoré, avant d’en entreprendre la lecture, deux livres de Duszka Maksymowicz : « femme de parloir » à l’esprit frappeur et « parloirs à quatre mains » à la Pensée universelle, nés de son expérience de visiteuse de prison puis de femme de détenu.
« Femmes de taulards. Femmes de parloir. Femmes de nulle part. Nous sommes pourtant des femmes comme les autres. …
Ni enfermées à l’intérieur, ni libres dehors. Sœurs d’une grande famille éparpillée, nous n’avons pas besoin de nous voir pour nous savoir unies, nous reconnaître, nous aimer. Nous avons choisi d’aimer là et maintenant, eux en cellule, nous dehors ».
Depuis un autre livre est sorti au beau titre « le taiseux est parti »n évoqué sur le site de l’éditeur http://www.champendal.com
Et, pour rester dans des sujets graves, un commentaire de Duszka, lu en rentrant, m’a renvoyée à la lecture vendredi matin sur le blog de Christian Lehmann http://enattendanth5n1.blog.20minutes.fr de l’appel contre les franchises médicales (s’il vous plait, s’il y a une chance c’est important) et de l’histoire de Bruno-Pascal Chevalier, atteint du sida, et de sa grève des soins www.grevedesoins.fr
Et voilà que Brigetoun se demande comment finir.
A la place j’ai picoré, avant d’en entreprendre la lecture, deux livres de Duszka Maksymowicz : « femme de parloir » à l’esprit frappeur et « parloirs à quatre mains » à la Pensée universelle, nés de son expérience de visiteuse de prison puis de femme de détenu.
« Femmes de taulards. Femmes de parloir. Femmes de nulle part. Nous sommes pourtant des femmes comme les autres. …
Ni enfermées à l’intérieur, ni libres dehors. Sœurs d’une grande famille éparpillée, nous n’avons pas besoin de nous voir pour nous savoir unies, nous reconnaître, nous aimer. Nous avons choisi d’aimer là et maintenant, eux en cellule, nous dehors ».
Depuis un autre livre est sorti au beau titre « le taiseux est parti »n évoqué sur le site de l’éditeur http://www.champendal.com
Et, pour rester dans des sujets graves, un commentaire de Duszka, lu en rentrant, m’a renvoyée à la lecture vendredi matin sur le blog de Christian Lehmann http://enattendanth5n1.blog.20minutes.fr de l’appel contre les franchises médicales (s’il vous plait, s’il y a une chance c’est important) et de l’histoire de Bruno-Pascal Chevalier, atteint du sida, et de sa grève des soins www.grevedesoins.fr
Et voilà que Brigetoun se demande comment finir.
7 commentaires:
Que de sujets et d'activités en un seul jour! et très ecclectiques... Passe un bon début de week-end Brig.
oui ! je suis comme d'habitude, éblouie ! bonne journée Brig l'active !
A petits pas, à petites touches, à grand coeur, tu nous emmènes chaque jour dégoter un morceau de ciel, un bout de culture, une once d'espoir, un grand bol d'humanisme. C'est le sel de la vie cet échange au-delà des distances, des inconnues angoissantes. Les beautés ne font pas oublier les misères : elles rendent les nôtres moins pesantes, celles des autres plus présentes pour donner une aide à notre mesure.
Je suis contente de voir que tu as reçu mes livres, et touchée que tu en parles ici.
Aujourd'hui, ici, c'est voeux du Maire et du Conseil Municipal. Il va nous dire qu'il se représente, le mystère sera seulement de savoir s'il aura une autre liste en face de lui. Gargilesse est un village cher à George Sand, féru de culture festivalière (harpe en particulier), avec des artistes/artisans en résidence permanente, et depuis peu... un écrivain ! Le Maire s'occupe beaucoup de ce côté touristique de qualité, mais il néglige ceux qui, aux alentours et dans le hameau où je vis, vivent encore de la terre. Je suis bien implantée au milieu des champs et de leurs cultivateurs et éleveurs, ils sont attentifs à ce que j'écris, et contents de nous voir, mon mari et moi, cultiver avec ardeur un grand potager... tant que nous en avons la force. Tout cela fait une communauté harmonieuse dont mon fils a bénéficié dans sa fin de vie au village, entouré de tendresse et de respect. Hier, bottes aux pieds, je suis allée àtravers champs à la rencontre d'un bel oiseau blanc, à grande envergure, probablement un héron, albinos ? , mais je n'en suis pas sûre. Marcher dans le chaume embaumé par l'humidité de l'hiver était un vrai bonheur... l'oiseau s'est envolé bien avant que j'arrive au bord du ruisseau où il était venu boire.
Bonne fin de journée et bon dimanche, chère Brigitte.
Brrr, j'en frissonne. Femme de taulard, d'abord. Difficile à gérer, la relation avec une personne détenue. On se sent, quand on est accompagnant, à la fois condamné à la même peine que cette personne, et si loin. Bref, c'est dur.
"Le taiseux est parti", c'est, si je comprends bien, comme le célèbre, et sublime, "Maman est morte", de Gille Leroy, ou la vie après la mort d'un être adoré ? Si c'est le cas, je crois que je vais agrandir ma bibliothèque.
L'appel contre la franchise, porté par le fabuleux (n'ayons pas peur des superlatifs) Christian Lehmann, je l'ai signé parmi les premiers.
Quant à "grevedesoins.fr", je ne connaissais pas, et cela me fait frémir.
Merci de toutes ces émotions Brigetoun, et je crois que nous partageons tous ton interrogation.
Ma chère, une double entrée mais si les volets sont doubles, une seule fenêtre! Comme quoi, il est difficile de s'ignorer longtemps.
Encore une belle journée active.
Quelques repos le septième jour?
C'est vrai, ça, commet fais-tu pour vivre autant en un jour ? Pour ma part, ma journée d'aujourd'hui, je l'ai passée à faire le ménage, et autres courses. Et le week-end est déjà fini...
Tiens, en parlant de maisons bizarres, dans la ville où je suis née, il y a une maison avec juste une porte d'entrée, et une fenêtre à l'étage. Elle doit faire genre deux mètres de large. Mais je n'en ai pas de photo. Enfin, si je passe par là, je sortirai mon appareil, pour te la montrer.
Amusant, cette phrase traduite en plusieurs langues...
Le récit de la journée est intéressant aussi.
Et merci de votre visite sur mon blog !
lusina http://lusina.unblog.fr
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