Brigetoun toujours Brigitte, fondeuse et têtue, et son interprétation toute personnelle d’un masque africain. Une tenace envie d'être jeune et ronde et un désir de plage ?
La pauvre Julie prenant l’air un instant avant un retour sous plastique, la pauvre, avant d’être charcutée un rien, une épaule à masser, un visage en devenir. Mais les mains qui doivent s’en occuper sont liées à un corps moulu, et un esprit vide, avide de lecture, dès que les tâches domestiques seront achevées.
Et, dans la nuit descendue, me suis régalée en reniflant d’une peine empruntée devant « Raisons et sentiments » d’Ang Lee sur un habile charcutage par Emma Thompson d’après Jane Austen. Il y a si longtemps que je ne l’avais pas lu que les modifications ne me gênaient pas, et, peut-être parce que je suis française, ce chinois et cette américaine m’ont semblé so perfectly british. Bien entendu j’étais Elinor, discrète, belle, sage, prête à tous les sacrifices, ce qui lui est si merveilleusement refusé. Snif – je vais bien dormir.
Essayer d’aller aux Halles, je me lasse de la morue.
Essayer d’aller aux Halles, je me lasse de la morue.
8 commentaires:
Bon weekend à toi. Et repose toi bien.
La fièvre te donne l'inspiration et forme aux mains créatives.
Bonne fin de semaine
Aujourd'hui tu me régales, ton texte est limpide, un rien serein, tu nous montres trop timidement Julie qui nous dévoile tes talents de masseuse.
les mains de Julie: source de vie...
et la fièvre s'en est allée....
Merci, tu m'as refilé ta grippe!!!
A part ça, quelle artiste....
C'est très bien, ce que tu nous donnes à voir, très modestement...
Raisons et sentiments : excellent choix, comme d'habitude.
Tiens, je lui trouve un air d'Elinor á cette ravissante statuette.
Et bien, moi, je passe directement à l'étape lecture sans passer par celle des tâches domestiques.
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