Allongée, rêverie paresseuse et dans le vague, vu mon ignorance, sur Cosme l’ancien, ses ancêtres, pour moi dans un brouillard épais, le fils mort guère moins flou, Pierre le goûteux qui se révèle digne successeur et Laurent, en oubliant Musset.
Et j’ai donc renoncé aussi à l’expédition le long des remparts, qui devait suivre, pour acheter de la terre, des petites éponges, des pigments, un ou deux pinceaux corrects et du vernis. Mais me suis amusée, avec le plaisir de l’ancienne petite fille qui désolait sa mère par son attirance pour tout ce qui était sale, avec un reste de terre détrempée, revenue à l’état de glaise collante et pleine de bulles, un peu comme une mousse au chocolat ratée. Et bien sur on n’en pouvait rien tirer. Même pas une évocation sauvage des nanas. Juste un tas de boue, et le plaisir de faire des saletés. Moments de joie (sauf le nettoyage des mains ensuite), mais me faudra trouver une solution.
Et après les pâtes, j’ai trouvé sur le site de la BN la vita del serenissimo signor Casimo de Medici, prima gran duca di Toscana par Giovanni Battista Cini et son début : « Essendo io per iscrivere l’Historia della Vita, e fatti del Ser. Cosimo de Medici Principe senza alcun dubbio degno di fomma laude et d’ammirazione …. ; non seulement en nos siècles modernes, mais encore en ces temps anciens où plus que la vertu et plus que la satisfaction des appétits personnels il semblait que la vertu et la gloire de servir tous les gens … importait » mais, même en meilleur état, j’aurais reculé devant la longueur et ma connaissance extrêmement limitée, et là un vertige devant tant de grandeur m’a rejetée vers mon lit.
Et je me demande si tous ces abonnements pour rien relèvent chez moi d’yeux très-très gros et outrecuidants ou, pour les abandons, d’une lâcheté extrême (rien de moins) - souriant tout de même, me trouvant comique, et certaine que demain je m’en irais au long des rues, à grands pas, l’âme légère et pleine d’appétits (croisons les doigts en cachette)
Une des tentations de Publie-net auxquelles j’ai cédé : « malades aux larges ailes » choix de poèmes de Miltos Sakhtoùris
« Je me suis coupée la tête
l’ai mise dans une assiette
l’ai portée à mon médecin
- Elle n’a rien, m’a-t-il dit
elle n’est que chauffée à blanc
jette-là dans la rivière et nous verrons » http://www.publie.net
Une des tentations de Publie-net auxquelles j’ai cédé : « malades aux larges ailes » choix de poèmes de Miltos Sakhtoùris
« Je me suis coupée la tête
l’ai mise dans une assiette
l’ai portée à mon médecin
- Elle n’a rien, m’a-t-il dit
elle n’est que chauffée à blanc
jette-là dans la rivière et nous verrons » http://www.publie.net
9 commentaires:
Dommage que tu sois malade, tu as raté ta ballade quotidienne que tu aimes tant faire.
Moi, je le trouve beau ton bonhomme assis en terre. Ah! la jeunesse, se salir ainsi, mais tu t'es bien amusée, c'est ça l'important.
J'espère que tu iras mieux et que tu pourras sortir demain.
Bon vendredi et bisous, ma belle amie.
ça marche dans ma tête ..les gros yeux aussi mais tant de choses en moins ...regarder loin quand on a froid aux pieds ce n'est pas facile!!
fascinants les Medicis!
mais peu fréquentables pour certains.
qui seraient-ils transposés à notre époque?
que ta journée soit meilleure que celle de hier mais un peu moins bonne que toutes celles à venir, en progression constante de mieux-être !
Tu me fais plaisir, tant que tu auras les mains dans la terre tu ne fumeras pas !
ouai un cigarette parjour et cela va très sensiblement plus mal. Rebelle suis
tu voyages pour nous dans ta ville, tellement des choses à découvrir, et moi aussi je reviens à chaque fois les jambes flageolants que je sois près ou loin, mais je vais, tout comme toi, tant que je peux
Bonjour Brigetoun, je tenais à venir vous remercier pour l'intéret que vous portiez à mon blog, et que vois - je ? vous en parlez même dans votre espace ! je suis sincèrement touché de cette délicate attention,e ne saurai que trop vous en remercier.
Je suis heureux de constater que nous partageons un goût commun pour Les Médicis. L' Italie et sont histoire me fascinent, et j'ai la chance de pouvoir m'y rendre aussi souvent qu'il se peut. Peut être aurons nous l'occasion déchanger sur ce sujet.
Si vous le permettez je vous inscris d'ors et déjà dans mes liens, ce que vous écrivez dans votre blog est d'un style et d'une qualité qui me plaisent.
Bon WK à vous
Vive le crapouillage dans la terre, il n'y a rien de mieux pour se sentir d'humeur légère !
Bise et à tout de suite !
PS. Je suis allée sur le blog de Venezia, et il a bien accroché ma curiosité. J'y retournerai dans la journée explorer un chouia. Merci pour le lien !
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