commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, février 22, 2008

L’était Renaud, le papé d’un gars nommé Vivien, tous deux dans une belle vieille maison tranquille et faussement simple, mais noble en discrétion, et quand le matin Renaud sortait, dans la fraîcheur ou salué par la main du soleil, qui descendait vers lui, s’infiltrant dans la rue, après avoir levé le nez vers le ciel, il se retournait et la regardait avec plaisir sa maison, qui était celle de son grand-père – avant il ne savait pas, et il s’en moquait au fond – et puis il partait, de son pas plus très vert, acheter son journal et boire un café chez Aziz, un peu plus loin, dans une plus large rue, et puis faire un tour à la bibliothèque ou chez un ami.
Il était bien content, Renaud, que Vivien soit revenu vivre avec lui, et qu’il ait trouvé et accepté un travail qui allait le garder dans la ville et la maison, mais s’il l’avait osé il aurait un peu soupiré. Seulement, bien sûr, il ne le faisait pas, parce qu’il ne se le permettait pas, il aurait eu honte, ce n’était pas une envie venue de sa raison, et puis d’ailleurs ça ne le regardait pas, et puis il devait être bien content de l’avoir le Vivien, et tant pis pour les dissidences des parents, mais, tout de même, ça aurait été bien une jeunesse dans la maison, pour la gaité du cœur et des yeux, et puis peut-être pour une promesse.
Et un jour, Vivien l’a emmené faire connaissance d’une famille, une grande famille qui contenait une Leilah. Et Renaud, en arrivant a regardé la maison, plus vieille encore que la sienne et il a souri à la douceur un peu extravagante des volets, et aux belles surfaces entre les fenêtres – c’était bien, cela allait.

N’importe quoi, et que les mânes des propriétaires et des habitants des maisons qui servent de base au délire d’une Brigtoun, en fin de journée un peu beaucoup velléitaire, et pourtant crevée, lui pardonnent.
Tiens je serais bien à Paris pour aller au Théâtre des Champs Elysées voir et entendre Lully donné par le Concert d’Astrée. Bonne journée, allez en paix.
Je vais essayer de répondre au tag de Céleste, le plus dur étant de trouver six personnes auxquelles refiler cela (je crois que selon ma coutume je romprai la chaîne)

9 commentaires:

FalconHill a dit…

Courage Brige, on y arrivera à se dépetrer du sparadra que nous a collé la gentille Céleste :)))

Bonne journée à toi

Anonyme a dit…

Tu voudrais être à plusieurs endroits à la fois à te lire ! pour la chaîne rompt, je ne t'en tiendrais pas rigueur !

Anonyme a dit…

J'essaie de m'imaginer le sentiment donné par une "douceur extravagante"... La couleur d'un bonbon acidulé contrastant fortement avec la rugosité décharnée d'un vieux mur ?

Brigetoun a dit…

pour autant que je me souvienne, le caractère légérement, mais pas plus, décallé de ce ton - bon y a pas, faut que je m'en vas

Anonyme a dit…

Sans volets, s'envoler...

Joyeux concert.

Anonyme a dit…

Une histoire commencée dans la maison aux volets verts (espoir?) et venant buter sur celle aux volets rouges et nous abandonnant là... nous laissant plantés devant deux portes. Laquelle choisir pour toquer. Y'a quelqu'un?

micheline a dit…

finalement, Brigetoun , qu'est-ce que tu aimes le mieux? t'inventer des histoires de France profonde blotties au creux des vieilles pierres ou aspirer la brillance d'un roi soleil à travers la musique de Lully?

tanette a dit…

Désolée, oui j'ai été tagguée....j'attends tes réponses...hi hi.

Anonyme a dit…

Thésée... Oh, Thésée. Je suis en rage de ne pouvoir y être, puisque Lully est, je crois l'avoir assez dit ici, de loin mon compositeur préféré, et qu'il est assez peu joué à notre époque.

Anne Sofie von Otter en plus a vraiment la voix avec laquelle j'imagine Médée, et je crois que je vais essayer d'y aller avant la fin du mois, quand même...

nb : j'aime bien ton histoire aux accents du sud...