Nous reposons donc, tout doux, tout doux, tout plat comme cette mosaïque prise en hommage à celle de Michel Benoit http://avignon.midiblogs.com – une vision plus pointue de la ville, qu’il semble mieux connaître que moi – ma mosaïque est plus évidente, partie de ma place, devant Ducatel, mais je l’aime bien, même si j’ai tendance à la contourner par tendresse pour mes chevilles
Photo pour rien, parce que je l’avais
Et comme alors que je voulais dormir, les gais ouvriers qui ajoutent un étage sur cour, deux maisons plus loin, se sont mis à taper et à rire et à s’interpeler, joyeux bruit mais peu propice au sieston, me suis couverte, suis sortie passer un peu de vernis sur une tête.
Et puis rentrée, écouté les députés nous imposer leur renoncement, en lisant les poèmes de « Malades aux larges ailes » de Miltos Sakhtoùris, achetés sur Publi-net (http://www.publie.net ) et eux au moins étaient beaux, pas d’une gaité folle, mais moi non plus.
HIVER
« Qu’elles sont belles fanées ces fleurs
qu’elles sont parfaites
et ce fou qui court dans les rues
le cœur apeuré comme une hirondelle
c’est l’hiver les hirondelles sont parties
les rues se couvrent d’ornières de flaques
au ciel deux nuages noirs
se regardent dans les yeux furieux…. » (1958)
mais le ciel de mon hiver est lui d’un bleu terrible, dur
Et comme alors que je voulais dormir, les gais ouvriers qui ajoutent un étage sur cour, deux maisons plus loin, se sont mis à taper et à rire et à s’interpeler, joyeux bruit mais peu propice au sieston, me suis couverte, suis sortie passer un peu de vernis sur une tête.
Et puis rentrée, écouté les députés nous imposer leur renoncement, en lisant les poèmes de « Malades aux larges ailes » de Miltos Sakhtoùris, achetés sur Publi-net (http://www.publie.net ) et eux au moins étaient beaux, pas d’une gaité folle, mais moi non plus.
HIVER
« Qu’elles sont belles fanées ces fleurs
qu’elles sont parfaites
et ce fou qui court dans les rues
le cœur apeuré comme une hirondelle
c’est l’hiver les hirondelles sont parties
les rues se couvrent d’ornières de flaques
au ciel deux nuages noirs
se regardent dans les yeux furieux…. » (1958)
mais le ciel de mon hiver est lui d’un bleu terrible, dur
13 commentaires:
Te souhaite une meilleure santé et espère te retrouver en pleine forme à mon retour. Bises.
Qui connaît quoi ? grands dieux... Microscopiques que nous sommes. Il n'y a que des tentatives de manifestation d'amour dans nos communications. Avec tous mes respects toute ma considération ! Grosses bises et bonne journée veux-je dire.
Repose toi bien ma douce, bois beaucoup de liquide et surtout du bouillon de poulet.
Magnifique ton texte sur l'hiver parlant des hirondelles...
Bon vendredi et bisous,
"le ciel d'un bleu terrible et dur..."
Aurait-il la fièvre, lui aussi?
Soigne-toi bien: il ne faut se laisser traquer,comme ce lièvre, par la fièvre.
les rues se couvrent d’ornières de flaques au ciel deux nuages noirs....
Il va falloir l'imaginer aujourd' hui dans un ciel pur froid et bleu !
merci pour les liens , j'y avais passé un peu de temps ce matin...sans te dire prends garde au ciel bleu!!!à la fièvre des soirs , au frisquet des matins ....paroles, paroles...pourtant d'amitié..
Je suis de retour, Brigetoun, alors, dehors cette morosité !
Quoi qu'il en soit, je ne te laisserais pas dire, parce que c'est faux, qu'il est "de plus en plus mal écrit".
Moi, j'aime Paumée. C'est un blog très important pour moi.
merci à toi.
En fait conjonction fièvre, entre trois et sept cigarettes par jour au lieu de deux paquets, spectacle assemblée et sénat, hésitation municipale, envie de lire une provision hardue pour migraine, et véléité de textes plus personnels. Plus des amies virtuelles dans la peine.
on re-émerge
Déjà que l'été n'est plus chaud pour les bourgeois climatisés que nous sommes, si en plus l'hiver on baisse la garde, si on néglige les mots, reste quoi... Allez, camarade diariste, debout, au taf !
Albin grippé.
brigetoun, vive la grippe!..à cette occasion mon mari passa de 2paquets papier maîs par jour à zéro; sans aucun secours que sa décision et pas mal de petits cachous...
et voilà bien longtemps qu'il n'en n'a plus besoin!!
@ Brigetoun : on en est tous plus ou moins au même point en ce moment, mais ce n'est que passager, et puis bon, on est là !
et oui, de temps en temps on a des passages à vide...
mais j'ai beaucoup d'admiration pour ta constance,écrire chaque jour, ce n'est pas facile
ça demande une sacrée discipline personnelle
être capable de résister
Bon.
Brigetoun : J'espère que tu vas mieux, et si ce n'est pas le cas, repose-toi bien...
Paumée, ben, je te comprends, mais oublie un peu ton compteur stat
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