indécence, parce que, avant d’apprendre l’aggravation de son état, sans aucun rapport, égoïstement pour une part, forcée par la carcasse en vertiges et paniques aussi, je pensais ne rien mettre, ou (je suis honteuse du contraste, c’est comme ça) le ressort physique et mental étant grippé, paumée devenant aussi ennuyeux que j’étais vaguante, le garder sans statistiques, ridicules, comme un petit journal obligation pour moi – et, désolée, je n’étais guère capable de liremais bien sûr fluctuante suis – pour le moment les projets, y compris les plus fermes sont abandonnés (c’est fou ce qui se passe dans la ville comme petites expos, musique, théâtre, conférences…) et je tente de remplir mes engagements (tractage) et de faire l’indispensable dans la maison.
« Pas grave » comme disent les djeunes.
Photos au gré de mon re-début de fantaisie, et parce que je les aime bien.
Et comme, avec la nuit, je me récupère un rien, me suis délectée de la lecture de Fuji-San de Jacques Roubaud http://www.publie.net ses considérations savantes, et son ton, et les citations« enraciné, toi
Fuji-cèdre
dans tes nuages » Bahô
ou
« pour la fourmi et
moi suffit
un Fuji miniature » d’après Issa
mais la mise en page est défectueuse
et pour rester dans cette partie du monde, et accompagner ma morue et mes patates, fini "la fin des temps" de Murakami, reprenant à partir de la phrase sur laquelle je m'étais endormie samedi matin "Je ne pourrais jamais abandonner mon coeur, pensai-je. Il pouvait être si lourd par moment, si sombre, et à d'autres moments danser comme un oiseau dans le vent,..." et je ne triche pas.P.S. désolée, mais comme je le disais Marie.l. appartient encore d'avantage maintenant à sa famille et à la paix - (si besoin avez, il y a son blog)
16 commentaires:
Je comprends ta pudeur à ne pas parler de Marie. Je vais écrire un mail à Laudith (Édith), je sais qu'elle est en contact avec elle et si j'ai des nouvelles je t'en donne.
Moi aussi, je suis très triste pour elle, cela me retourne, je sais ce qu'elle souffre, je vis cela avec ma soeur, ma..... maladie.
Bon dimanche et bisous xxxx
Je ne comprends pas trop ton com ma belle Briget, Marie serait-elle morte?
Je suis toute bouleversée.
Réponds-moi vite, je t'en prie.
Bisous xxxx
Merci, ma belle amie de m'avoir répondu, je l'apprécie.
Dis, si tu as des nouvelles, peux-tu m'écrire un mail:
rogag7@hotmail.com
Merci encore et bisous xxxx
Comme tous les amis de Mariel je viens aux nouvelles... l'angoisse au coeur
mais je me demande si mon com arrivera à destination chez toi ..les deux précédents se sont affichés chez moi comme enregistrés et visibles quand ils auront été approuvés...mais ils n'apparaissent pas ; j'imagine pourtant qu'il s'agit d'un dysfonctionnement d'ordi
bizarre un autre com mis chez Mariel n'apparaît pas non plus.
je me sens désemparée de ne pouvoir être aux côtés de ceux qui tremblent pour elle après la lecture du message de Double Jeu .
bon j'envoie ce message que je mettrai chez moi si celui-ci ne te parvient pas .
je t'embrasse.
Non, parler d'une amie pour dire qu'elle occupe tes pensées, ce n'est pas du parasitisme, bien au contraire. Non, Paumée n'est pas ennuyeux. J'ai de fortes présomptions que cela ne se pourra jamais.
Nous sommes encore nombreux, quotidiennement ou un peu moins, à venir chercher chez toi ce petit supplément d'âme tant attendu.
Et pas besoin de statistiques pour savoir tout ce que tu nous apportes depuis ce temps.
Pour le reste, ta peine, ta tristesse, les fluctuations de ton humeur (et de te santé), nous nous devons de les respecter, et de vouloir qu'elles cessent au plus vite...
nb : j'aime beaucoup ton arbre...
Chère Brig,
Je partage ta tristesse pour Marie. On peut demander des nouvelles à Elisanne "double-je".
J'aimerai bien aller près du mont-Fuji...
J'essaye de trouver des poèmes d'Albert Bausil sans résultat... Même à la BNF, je n'ai pas su comment chercher ? peux tu m'aider ?
Merci,
Bon dimanche,
Bises,
OLIVIER
En pensées avec toi.
Je t'avais également mis un mot, hier, sur l'amitié, mais il n'est pas passé.
Le temps d'amitié reste comme une chanson douce en tête.
Bises.
Mon mot d'hier n'est pas passé non plus. Pas grave, l'amitié est présence même de loin.
Bon courage amie. Tu n'as pas eu tort de prendre le temps d'une bonne inspiration salutaire hier. J'ai un ami qui nous a annoncé sa fin prochane et nous envoie pesque chaque jour des images de vie et de beautés glanées aux quatre coins du monde.
Il y a quatre ans, mon fils était ici, chez nous, pour vivre en urgence ce qui était sa fin, à 41 ans. En urgence, en douceur, en respect. Chaque année je revis ces quelqes semaines d'amour sans les scories du quotidien, avec le manque, certes, mais aussi la sérénité d'une vérité de vie que nous avons su partager.
pour les messages d"hier je les ai reçus et gardés pour moi (et vous remercie) mais je suis parfois stupidement têtue et comme j'avais dit "sans commentaire" n'ai laissé passer que celui d'Elisane parce qu'"il était informatif
Trois ans que Mariel venait déposer chaque jour sur mon blog des mots gentils et moi à cet instant je n'ai pas de mot, mais beaucoup de peine, merci Brigitte pour ta réserve et discrétion.
Bonjour brigetoun,
j'ai sur mon tel portable le dernier texto de Marie L. qui date de 27 février ou elle me remercie de lui avoir transmis le bonjour de plusieurs blogueurs qui m'avaient demandé de la saluer, je n'ai pas osé la déranger de suite, préférant attendre un peu, du fait qu'elle venait de rentrer chez elle. Je l'avais eue plusieurs fois au tél lorsqu'elle était hospitalisée, elle me disait qu'elle souffrait moins avec les calmants qu'on lui administrait et mangeait bien, après sa radiothérapie, elle venait de commencer sa chimio.
Je suis très triste car c'est une personne que j'aime beaucoup, même si notre relation n'était que virtuelle et téléphonique.
Je pense très fort à elle et à sa famille.
Bonne fin de journée.
mais je m'en veut un peu parce qu'elle est la pudeur incarnée et que je crois que son dernier billet se voulait un adieu.
Ils méritent la paix
Je suis profondément bouleversée
je venais lire des nouvelles plus rassurantes mais...
Comme toi Brigetoun, et vous tous, je suis très triste.
double je vient de nous apprendre la fin - excusez moi, je préfère qu'il n'y ait plus de commentaire -
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