Mercredi matin, ciel où je ne voyais que le bleu, l’élan des branches, pour saluer mon passage et mon chemin vers nouvelle campagne, et la douceur des nuages s’effaçant. de pliages en timbres, dans un joyeux brouhaha, une Brigetoun acceptée

de bandeaux, en fenêtres, de volets en corniche, d’horizontale en horizontale, montée des yeux vers la carcasse métallique et le ciel qui nous dominait.

retour rapide vers mes pâtes, en pistant de boutiques en buralistes un journal parlant correctement de la fusion des listes de gauche.

Un ciel dont la lumière nous bénissait en début d’après midi

et plus tard, en attendant François Hollande et André Castelli, inquiétude devant les superbes jeux de nuages et de lumières – imperméable dédaigné.
Mais ensuite une fatigue de taille phénoménale m’est tombée dessus, et j’ai abandonné la cohue et le labeur des petites mains qui devait lui faire suite jusqu’au cœur de la nuit, pour m’en revenir avec toute la dignité possible vers ma demeure. Je ne suis qu’un amas de poussière, ou de sable pour plus d’élégance.
Lâchement, me suis installée devant Falstaff de Verdi. A mon réveil, dans quelques heures, choix de la carcasse entre les Médicis, ou la poursuite des enveloppes, ou une paresse assortie d’un peu de ménage et de lecture.