Feu dan le crâne
vapeur dans les yeux
monde tanguant et indécis
où cherche à entrer
mon moi avec tous ses centimètres sensibles
vapeur dans les yeux
monde tanguant et indécis
où cherche à entrer
mon moi avec tous ses centimètres sensibles
Je regarde les verts tendres,
moissons de ces jours,
et en tentant de rassembler
ce qui devrait m’être indispensable
pour mon escapade,
j’essaie de choisir en quelle
force, à quel arbre me réfugier
moissons de ces jours,
et en tentant de rassembler
ce qui devrait m’être indispensable
pour mon escapade,
j’essaie de choisir en quelle
force, à quel arbre me réfugier
antibiotique et activité désordonnée aidant,
valise faite, de mauvais choix,
mais faite,
pendant que la pluie imbibe ma cour,
résonne sur le zinc de l’arrosoir,
et tapotte en notes freinées le bois de la table,
un calme las, un peu dolent, très doux,
et j’ai trouvé le monde merveilleux
où m’installer,
où chaque feuille me fait fête,
chantant doucement dans le vent,
unies dans le bonheur
de sentir l’élan solide vers le ciel des bois noirs qui nous portent
Mais j’étais incapable de toute lecture, ou presque, et ma maison garde un air légèrement froissé.valise faite, de mauvais choix,
mais faite,
pendant que la pluie imbibe ma cour,
résonne sur le zinc de l’arrosoir,
et tapotte en notes freinées le bois de la table,
un calme las, un peu dolent, très doux,
et j’ai trouvé le monde merveilleux
où m’installer,
où chaque feuille me fait fête,
chantant doucement dans le vent,
unies dans le bonheur
de sentir l’élan solide vers le ciel des bois noirs qui nous portent
P.S. en attendant mes compagnons de route conducteurs, influence inconsciente ? mais qui me plairait :
«Peut-être que ma philosophie de la mort vient du culte, du vieux culte païen que j’ai de l’arbre. Car je suis très végétal. Beaucoup de gens dans ma poésie – ça me fais rire un petit peu – ils s’imaginent que c’est de l’exotisme que je fais. Ce n’est pas vrai du tout. C’est pas du tout de l’exotisme. Ça n’a pas de sens pour moi l’exotisme. C’est que vraiment les choses qui m’émeuvent le plus, eh bien, il y a les arbres. Moi ça m’émeut. Et je m’aperçois qu’en réalité, c’est pas un objet d’ornement pour moi, c’est autre chose parce que ça représente une conception de la vie, une vie, une mort, la germination de la mort, les saisons. " Césaire
13 commentaires:
je n'ose pas dire comme cela me ressemble, sauf que ce n'est pas moi.. moi qui ne refais plus de valises , qui m'effraie d'avoir dit oui... peut-être.. à l'enfant qui m'appelle ..pour ce jour de mai prochain et croire encore à la fuite utile du temps..
mais n'oublie pas, brigetoun, de rapporter quelque bois patiné où poser ce qu'il ne faut plus ni gratter ni transformer....une forme enfin achevée..
Il pleut sur Avignon! Un régal pour ton arrosoir, non?
Prends soin de ta monture pour ce voyage. Bon séjour.
encore froid, mais le vert tendre c'est tellement beau, j'espère que ton sourire reviendra encore plus avec le printemps.
Oui, au revoir au grand Césaire.
Ce sont des photos actuelles ? Chez moi, les feuilles n'ont pas encore osé sortir ! OUIN !
Et aujourd'hui de pluie. Tant pis.
Tes migraines me semblent des pleines-graines. Je regrette que tu en souffres tant. :-(
un passage pour faire un peu de lecture, les petits sont chez les grands parents j'ai un peu de temps pour flaner tranquillement ... il fait beau chez toi ? les photos sont d'aujourd'hui ??? parceque ici c'est la catastrophe !!
Une petite comptine enfantine pour t'accompagner végétalement dans ton voyage !
"Elle s’est sauvée de l’arbre et s’envole,
Vole, vole et virevolte
Avant de tomber sur le sol.
Feuille de Chêne est morte !
« As-tu fait bon voyage ? », lui demande Ver de Terre.
« J’ai fait un voyage extraordinaire !
Le vent m’a embrassée, le soleil m’a caressée
Et la pluie m’a bercée de son doux babillage.
J’ai fait un merveilleux voyage ! »
« Raconte encore ! Comment sont les étoiles,
Que t’ont dit les nuages ? D’ici, je ne sais rien
Que la mousse humide et la rosée du matin. »
Mais rien ne lui répond. Dans un nouvel élan
Feuille de Chêne est repartie courir avec le vent."
superbe petite comptine de christine. J'aime beaucoup ces photos, et ce texte d'Aimé Césaire...
Bon voyage à toi...
Bon voyage en espérant que ton crâne a repris sa légèreté. A bientôt.
J'arrive tu pars, pas de rapport, seulement le plaisir de vite te retrouver dans tes mots, bon séjour dans les arbres.
Bonnes vacances ma belle, profite de ton séjour pour prendre de belles photos, te ressources en famille et profiter de la p'tite "Merveille".
Dommage que tes migraines sont encore au rendez-vous, j'espère qu'elles s'estomperont pour ton voyage.
Bon séjour en famille et au plaisir de te relire bientôt.
Bon lundi et bisous xxxxx
Coucou Brig,
Heureux que tu sois partie, régale toi malgré ta fatigue.
Tes vers de verdure et tes photos sont que du bonheur !
Quand à Aimé Césaire, je ne connais pas vraiment. Je vais apprendre sa poésie.
A bientôt,
OLIVIER
Je voulais écrire une longue note il y a plus d'un an sur les arbres.
Ils sont terrifiants finalement lorsque tu les vois résister aux pires climats (du chaud au froid). D'une créativité incroyable même s'ils peuvent paraître fragile à la moindre étincelle.
Le temps historique montrera qu'à la longue, l'arbre gagnera sur l'homme.
Mais il ne restera alors aucun conteur pour le dire aux générations futures.
Même si tu es absente, je ta laisse un p'tit bonjour en passant.
Bon mardi et bisous xxxxx
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