(Michaux)
A propos de l’ouverture du site Henri Michaux signalé sur lignes de fuite http://blog.lignesdefuite.fr/?q=michaux
Retrouvé chez François Bon http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article1243
Atterri chez Jean-Michel Maulpoix sur un texte de FlorenceTrocmé : œuvres en dialogue : Michaux et Zao Wou-ki http://www.maulpoix.net/zao.html entre autres plaisirs auxquels se raccrocher dans une matinée mal de mer
A propos de l’ouverture du site Henri Michaux signalé sur lignes de fuite http://blog.lignesdefuite.fr/?q=michaux
Retrouvé chez François Bon http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article1243
Atterri chez Jean-Michel Maulpoix sur un texte de FlorenceTrocmé : œuvres en dialogue : Michaux et Zao Wou-ki http://www.maulpoix.net/zao.html entre autres plaisirs auxquels se raccrocher dans une matinée mal de mer
(Zao Wou-ki)
Nous avions tous le même problème : boites jetées, et la moisson n’était pas très impressionnante
Pas très nombreux, non plus, âge mur et au-delà, médecins (mon nouveau petit toubib avec lequel il faut que je reprenne rendez-vous), altermondialistes et jeunes socialistes. Retrouvé les têtes de la campagne pour les municipales (premier tour). Déterminés et navrés. Parce que j’ai de la chance ; je suis relativement riche pour une retraitée et les médicaments que nous avons, avec mon gastro, trouvés pour gommer la douleur et qui ne sont plus remboursés (« confort ») ne sont pas très chers, mais bien des malades, ou anciens malades, ont des revenus excessivement faibles et un traitement, leur permettant de fonctionner presque normalement, excessivement onéreux ; il est vrai que nous devons être responsabilisés. Le ridicule de ces gens est cruel pour beaucoup.
Aussi loin que possible de la préfecture, interviews pour la télévision, prises de parole pour le comité contre les franchises, et la coordination nationale des comités de défense des hopitaux et maternités de proximité avec une allusion au rapport Larcher http://www.coordination-nationale.org – et puis nous avons eu le droit de nous approcher jusqu’au coin de la préfecture pour déverser notre récolte et de blaguer un moment avec les policiers chargés de nous faire barrage.
Pendant ce temps la presque foule des samedis après-midi avait pris possession, dans la gaité légère du week-end et du soleil, de la rue de la République. Avec cette même insouciance, je me suis attardée à la FNAC où j’allais acheter des CD pour mes photos, ce qui a entrainé l’achat de six livres et de 4 DVD à prix bradés : « Hollywood ending » d’Allen – « Made in USA » de Godard – « Masques » de Chabrol et « Hatari » de Hawks.
Pas sage la fille, et suis rentrée en passant par la préfecture où l’on finissait de ramasser nos boites.
Pas sage la fille, et suis rentrée en passant par la préfecture où l’on finissait de ramasser nos boites.
Reprenant, après insistance sur le sol, effleurement de la terre, frottage de l’argenterie, Michaux :
« attaquant son cœur à grands coups de café, ou même simplement de fatigue, ou même simplement d’imagination et de fluidité intense de son désir, il décolle.
Il regarde ensuite le monde des objets immobiles, mais qui commencent à chanter, à tenir la note.
Les immeubles des boulevards, comme appelés à devenir d’immenses vaisseaux, commencent à se caréner… »
« attaquant son cœur à grands coups de café, ou même simplement de fatigue, ou même simplement d’imagination et de fluidité intense de son désir, il décolle.
Il regarde ensuite le monde des objets immobiles, mais qui commencent à chanter, à tenir la note.
Les immeubles des boulevards, comme appelés à devenir d’immenses vaisseaux, commencent à se caréner… »
Mais, moi je suis vide, totalement. Alors j’ai regardé Hatari, et compris le prix : version originale sous titrée en toutes langues un tantinet exotiques, ou version française exécrable avec les voix que j’entendais dans la cuisine quand la famille regardait des westerns ou autres à la télévision. Et c’était délicieux, avec un humour aussi léger qu’un rhinocéros, de dignes mâles et des belles dames toujours bien coiffées, de magnifiques girafes, des buffles puissants ou autres galopant devant de très magnifiques montagnes, des africains en fond de décor, et trois charmants bébés éléphants. J’ai de nouveau savouré. Tout de même la cigarette est un peu omniprésente
7 commentaires:
dans la cuisine de mon enfance on n'entendait que les trains passer ...
qui venaient de loin et repartaient sans m'emmener....
Je n'ai pas impression que tu es vide, présent jour après jour, et fidèle aussi à tes copains! Merci.
Même de loin ,hier tu étais aussi avec nous.
Coucou Brig,
J'ai signé la pétition ! Bravo pour la manif même si vous n'êtiez pas nombreux.
Ce tableau est beau.
Belle journée !
OLIVIER
Mal de mer, mal de terre.
Mal d'aimer.
Boîtes vides, le préfet ailleurs.
Tâches urgentes à remplir.
lace vide.
La santé? Rien à voir. Allez, circulez! C'est plus loin.
"petite boites, petites boites petites boites faites en tic tac..." à quand le médicament à l'unité?
J'ai du faire moitié moins que toi hier...mais je l'ai bien fait.
Bon après midi Brig
Merci pour le safari du dimanche !
(poézèbres, maniféléphants,tigres-tiges, rhinocéroclops...)
Ce billet me séduit énormément : belle sélection de textes et liens, belles illustrations, belles photos d'une manifestation importante, oui, vraiment, très bon billet.
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