"Giselle" - je crois que ce n'est que la troisième fois, à cinquante ans d'intervalle, que je regarde un ballet romantique. Décor au bon goût discret. Costumes pour le premier acte (avant les tutus blancs) sortis d'une toile de Jouy mais dans une gamme ocre, assez provençaux, bons danseurs (et l'avignonnais Frédéric Hourtané en Hilarion était largement aussi bon que les étoiles plus glorieuses Letizia Giuliani pour Giselle, Alessandro Macario délicieusement juvénile en Albrecht, Delphine Moussin en reine des Wilis)- en fait, malgré l'attendrissement venant de la tension émerveillée de la pré-adolescente, élève danseuse, à coté de moi, un certain, doux mais assez profond ennui. Amusement à un moment (mais je crois que peu l'ont remarqué) parce que la chorégraphie revue par Monique Loudières amène lors de la fête des déhanchements et éclairs de petites culottes assez peu dans l'esprit de l'époque. en sortant lecture toujours avec une attention un peu craintive parce que grave devant cet amour, de "lambeaux" de Charles Juliet, du début reconstruction de la première mère
"La gravité de ton regard gêne, dérange, impressionne, et c'est elle qui pour une grande part creuse autour de toi cette solitude dans laquelle tu t'enfonces chaque jour un peu plus.
L'exitence ne présente pas grand intérêt lorsque l'on n'a pour but que soi même...."
5 commentaires:
J'aurais bien voulu être avec toi, que tu m'expliques... Non seulement je n'y connais rien en ballet, mais pire que pire, je n'en ai jamais vu aucun.
Longue vie non précaire à "ta bête" !
Kiki :-)
Je ne vois rien d'égoïste dans tes textes, brige. Vraiment pas. C'est sans doute parce qu'ils me donnent tant.
"L'exitence ne présente pas grand intérêt lorsque l'on n'a pour but que soi même...."
superbe citation, j'adore ! Je note.....
Biz
Tu as dû passer de très agréables moment, dis-donc !
déhanchements et éclairs de petites culottes assez peu dans l'esprit de l'époque, franc succès maintenant alors ?
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