Nuit et matinés fraîches ou presque
Pieds nus, miel en bouche, sortir, se sentir grandir, voir que contre tout espoir des fleurs, trop petites et fragiles, mais réelles, et odorantes si je pose mon nez dessus, m’attendaient. De blanc vêtue, à presque grand pas, matinée ville
Pieds nus, miel en bouche, sortir, se sentir grandir, voir que contre tout espoir des fleurs, trop petites et fragiles, mais réelles, et odorantes si je pose mon nez dessus, m’attendaient. De blanc vêtue, à presque grand pas, matinée ville
En équilibre, un pied devant l’autre sur une idée de trottoir, dans l’ombre douce, lever les yeux dans l’indistinct, comme dans un rêve, paisible et sombre, avec juste quelques souvenirs de structures.
Une impardonnable mais dignement refreinée pulsion, entrer dans cette simplicité où je ne suis pas attendue (le savon avait une odeur de lavande) et grimper vers on ne sait quoi.
Me choisir Marie ou Jeanne ou les deux, dans ma kyrielle de prénoms, me blottir sur le balcon, derrière le fragile abri de la plante, dans une cachette virtuelle, inventée, irréelle, et guetter le passage des oiseaux - et je fredonne : linotte, échasse blanche, mais je sais qu’elles nous préfèrent des régions plus fraîches, fauvette, gobe-mouche mais que feraient ils en notre ville, même si je savais les voir, moineau mais je les ai laissés à Paris. Restent les pigeons, et d’ailleurs je me suis endormie.
Revenue un moment , après gavage et sieston,vers l’ordinateur (il me donne chaud), découverte d’un nuage chez lignes de fuite http://blog.lignesdefuite.fr/ et de ceux de François Bon http://www.tierslivre.net/krnk/spip.php?article401 et me suis amusée à en faire faire, simples et narcissiques (mais un ?et un non ont disparu)
détournement sans grand intérêt de ce qui peut faire le portrait d’un site par les tags
En fin d’après midi, dans une cour redevenue presque tempérée, j’ai pris de la terre. Une fâcheuse tendance pour elle à manquer totalement de souplesse et choisir cinq points de fracture lorsque je lui demande de se tordre un tantinet, avec une fâcheuse tendance pour moi à l’état liquide. L’ai entortillée d’un voile de gros coton trempé, revêtue de transparence plastique, mis Brigetoun sous une douche et regardé d’un œil morne l’aspirateur.
Aujourd’hui, pour ce nouveau mois, en dehors de mon petit sanctuaire, début de nos excuses navrées auprès de nos frères européens pour l’homme que nous leur imposons et ses compaings (ah son insistance prévisible pour que soient généralisées ses jolies lois sur l’immigration) et un adieu respectueux à Madame Lise Arbour
Aujourd’hui, pour ce nouveau mois, en dehors de mon petit sanctuaire, début de nos excuses navrées auprès de nos frères européens pour l’homme que nous leur imposons et ses compaings (ah son insistance prévisible pour que soient généralisées ses jolies lois sur l’immigration) et un adieu respectueux à Madame Lise Arbour
8 commentaires:
Ta nouvelle création en terre cuite, sera très belle, je l'intitulerais, "Femme rêveuse".
Tes fleurs sont très belles et doivent bien agrémenter ton quotidien.
J'espère qu'il fait plus beau par chez-vous qu'au Québec, j'ai entendu à la télé ce soir, en juin, 22 jours de pluie sur 30 jours, un beau record, je n'ai jamais vu cela.
Après le dur hiver que l'on a eu, pas de printemps, et un début d'été merdique, à quand le retour du soleil et de la chaleur, sinon, nous nous retrouverons encore en hiver en octobre comme l'an dernier, ah! vie de merde....
Bon mardi et bisous xxxxx
L'art de nous conter une balade, de sculpter après la douche et pendant ce temps Sarko agrandit son empire.
Bonne journée en ce mardi qui paraît vouloir être des plus chauds...
belle entrée en juillet.
Oliv'
Par rapport à cinq ans, six mois c'est peu...
un voile de gros coton humide, décidément bien utile pour se tenir en souple forme
m'en vais en mettre un à mon ordi, il a trop chaud ...
une petite douche froide serait bien utile à notre beau parleur!
Sa "Suffisance" aurait pu, en tant que chef des armées faire ce qu'a fait le chef d'Etat Major de nos armées...au lieu de ça nous le supporterons encore et encore..
devra-t-on comme Socrate boire la cigüe?Peut être du bon à venir demain...sinon jeudi je repars en Lozère.
Adorables tes photos, particulièrement celle où figure le panneau voyage où le bleu est mis en exergue avec le beige. Contraste étonnant de couleur. Passes un bon été.
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