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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, août 28, 2008

Ruine, hébétude, le joli mot d’asthénie, vraie ou en rêve,
Silence, solitude, égo,
Incapacité, acceptation, ou
lucidité, se souvenir de ce mot dignité
Et autour de ce noyau vide, le ressac du monde,
Dans ses volutes sans fin, chariant avec lui des restes des affrontements de notre âge mur, il descend vers la crainte sourde où nous avons grandi
« ce qu’on fait de nous, hommes, femmes, paupières tendres tôt usées.. »
Prendre parti dans les choix que l’on nous invente
Ma sœur, fuyons dans le rêve
Ma sœur demeurons dans une tentative de pensée

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Les statues durent plus longtemps que nous et c'est d'autant plus grave qu'elles n'en savent rien.
 

micheline a dit…

"Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge
Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi!"
P Valéry( le cimetière marin)

joye a dit…

J'aime beaucoup, brige !

Anonyme a dit…

L'asthénie, on fait avec : le mot est peut-être gracieux, mais l'état l'est un peu moins, n'est-ce pas ?

Je ne te savais pas asthénique, Brigetoun...

Sinon, je trouve ton amie fort bien réussie, comme à l'habitude.

Anonyme a dit…

à force l'hébétude on perd sa lucidité !