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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, août 01, 2008

Malgré le drapeau c’est très près de chez moi, mais ne suis pas sortie voir s’il était toujours là.
On ne dira jamais assez quelles héroïnes sont les blanchisseuses en été.
Lu jusqu’à ce que je juge que la chaleur était assez douce pour permettre le repassage et j’ai cru y laisser mon cœur, ce qui a emporté tous mes projet pour la fin de journée.
Lu entre autres les quelques pages d ‘un texte, mini-symphonie sur la ville « jusqu’où cette ville ? » de Fabienne Swialty http://www.publie.net/tnc/spip.php?article134 avec des triptyques de Jean-Pierre Maillet, 22 pages, 1,30 euros (et le lien que vous devriez suivre donne accès à certains de ces jusque..) . En mots précis, en évocations rapides et presque sensuelles, les différentes villes qui cohabitent, riche, marchande, que l’on rénove en la détruisant, dans des cartons, etc… et cette petite entrée qui sonne familière pour moi actuellement. (même si je ne suis pas dans cette ville qui regarde son fleuve et les montagnes) « jusqu’à la rue aux portes solennelles des galeries et des antiquaires. Les choses belles à la hauteur des prix aux étiquettes retournées. Discrète décoration des vitrines qui s’adressent à une clientèle qui saura se reconnaître… Et le quartier se prolonge jusqu’à l’église où des voix chantent l’au delà avec le précis d’une lumière de printemps."
Je hais les TGV, la disparition des autres trains, les gares hors d’accès, l’air conditionné, le paysage nié et la lecture trop brève.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu n'as pas vu si le drapeau était toujours là ? et pourtant tu as repassé dis-tu ! pour le TGV et ses inconvénients tu as le mérite d'être claire.....pardon pour les chevaux !

Muse a dit…

me souviens encore des trains à vapeur, sur la ligne Montpellier Perpignan dans les années 70...ça avait une autre allure. J'imaginais Jean Gabin, lunettes sur les yeux, conduisant la locomotive dans la Bête humaine.

joye a dit…

Moi,j'aime le train, en toutes ses formes,surtout puisqu'il n'y en a presque pas chez moi, et sauf quand c'est un TGV business et il n'y a pas de place pour ma grosse valise ! OUIN !

Je comprends pour la famille, alors, je visiterai Toulon une autre fois, par un autre moyen.

Bon voyage !!!

micheline a dit…

qu'as-tu donc tant à repasser par ces temps de si légères vêtures?
bon repos à Toulon

Unknown a dit…

Coucou, Brigetoun !
Les TGV manquent en effet singulièrement de poésie même si, malgré tout, ils présentent quelques avantages comme, par exemple, le fait d'être bien assis, ce qui n'est pas négligeable quand on doit y séjourner 4 heures !
Mais sinon, je comprends ce que tu veux dire, même si j'ai quasiment grandi avec le TGV. Je ne prenais jamais le train avant son arrivée dans le Sud-Ouest. Sauf pour aller en colonie de vacances, et c'était effectivement un sacré périple... Le trajet Bordeaux-Lyon, pour quiconque l'a pratiqué, est un modèle d'absurdité inconfortable.
Par ailleurs, le mois dernier, en Côte d'Armor, j'ai expérimenté (il n'y a pas d'autre mot pour désigner ce petit périple) un trajet dans un vieux coucou ter entre Dinan et Plancouët (avec nos vélos !). 18 km de rase campagne, dans ce train très 60's. Pour un peu, en oubliant le côté high tech de mon vtt, on se serait vraiment crus des décennies plus tôt. Le seul problème, c'est que, vu le peu de temps que nous avons passé dans ce petit train, je n'ai pas pu dégainer mon bouquin. Tristesse... Mais je me suis grandement rattrapée dans le pmu qui nous a accueillis à l'arrivée. Ouf. On ne se refait pas.

Anonyme a dit…

Je n'aime pas beaucoup le TGV, parce que je n'y trouve pas de place pour mes jambes, et en raison de son prix, d'autant plus lorsque les gens n'ont pas le choix...

Quoi qu'il en soit, quelle belle invention que le chemin de fer !

Anonyme a dit…

Ton absence est elle dûe à un voyage en TGV