On dirait comme ça,
On se raconterait
qu’il y avait une chose que l’on appelait la lumière

Et que si j’avais l’habitude de dire qu’elle bouffait
le réel,
elle savait aussi,
en jouant avec les ombres,
ponctuer le chemin,
étirer la distance, en la marquant,
la découpant
de flaques en flaques
Faire rutiler le bleu, en face d’elle,
écraser les plans
mais sublimer chaque pierre
Et, là en bas,
se faire main douce pour caresser
l’ombre

Et surtout emporter l’arbre et ma tête
dans un tourbillon, un peu douloureux,
enivrant