salut encore à la femme omniprésente sur les toiles de Juliette Lemontey


Et dans ma recherche des 27 septembre, après en avoir trouvé chez Bergounioux, j'ai abandonné le journal de Virginia Woolf parce que j'étais allée, pae habitude, aux pages sur l'approche de la guerre, que ça ne collait pas comme date, et me retenait trop. Quant aux textes sur publie-net, j'ai commencé par Philippe Didion, qui ne donne rien pour le 27 septembre 2005, mais comme je suis bien dans les notules j'ai continué, avec entre autres les pages sur Jules Laforgue "bénéficiant toujours d'un réseau d'amis puis d'admirateurs fidèles. La preuve : dès que j'ai mentionné, dans une des dernières livraisons des notules, le nom de Laforgue, j'ai reçu, et c'est la première fois que cela se produit, plusieurs messages de notuliens sur le mode "Ah, Laforgue..."
et m'y suis un peu retrouvée, même si je ne suis pas vraiment fidèle n'ayanr plus rien de lui (et à vrai dire je n'avais que le petit livre de "poètes d'aujourd'hui") mais je retrouve le souvenir de son parfum dès que je rencontre son nom, ou mieux, ses vers. Et en même temps une ou des après-midi de jeudi ou dimanche, seule, dans le salon de maman, assise à coté de la petite table dont j'ai hérité et que je me suis fait voler, et des roses trop épanouies qui s'effeuillaient et dont je suçais les pétales.
Associé pour moi à deux plus flamboyants, ou un peu plus, en leurs domaines, Vuillard et Satie. Et suis partie à sa recherche sur le web. pour trouver http://www.laforgue.org/
"Les jardins de rosiers mouillés de clair de lune
Font des rumeurs de soie, aux langueurs des jets d'eau
Ruisselant frais sur les rondeurs vertes des dos
Contournés de tritons aspergeant un Neptune.....
..."Vois-tu, que seul m'est doux le spleen des nuits d'été,
..."Vois-tu, que seul m'est doux le spleen des nuits d'été,
Des nuits longues où tout est frais, comme un grand rêve..."
Il y a aussi, un peu avant, dans les notules, le récit d'un déplacement pour assister à une performance par François Bon, avec l'intention de se présenter, et de son incapacité rageuse à le faire, freiné par de plus ou moins bonnes raisons qui pourraient s'appeler timidité. Ma fraternité outrecuidante
2 commentaires:
Une bien belle balade que tu nous narres, ce matin et emboîtanr tes pas, je suis, l'esprit en éveil, en attente de quelques nouvelles surprises . Pour se délecter.
Oui, comme dit Pierre !
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