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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, octobre 28, 2008

comme le froid, à pas lents mais inexorables, nous investit, et quand il s'arrête ou recule c'est pour mieux revenir, j'ai rentré les moutons, parce qu'ils tiennent moins de place que les plantes en pots.
Et je leur ai recommandé de faire attention, de ne rien casser, de ne pas salir, comme le ferait le travail de la terre.
Ils ont regardé autour d'eux, se sont figés et ils retiennent avec tant de constance toute manifestation de leur vie qu'ils rapetissent

et moi, me suis recroquevillée sur une petite douleur (qui me marquait et me raidissait, en vrille) et un ego souffreteux. Tenté de soigner le premier en m'asseyant dessus et en m'acharnant à essayer de saisir et comprendre une facette du monde, et la première par un peu de somnolence - mauvais remède - un peu de ménage - plus efficace - un peu de temps sur ma badame au confortable fessier, maladroitement, main trop autonome - et l'ai abandonnée, avec regret puisque la pluie annoncée finira bien par venir, et que la pauvre femme attendra, dans un coin, le retour du sec.
et j'ai retrouvé les superbes images d'Alphaville.

3 commentaires:

tanette a dit…

En bergère attentionnée tu as rentré tes moutons, ils patienteront au chaud, à côté de la badame puisque la pluie est là et bien là. Reste plus qu'à prendre soin de toi. Bonne journée.

OLIVIER a dit…

Ma chère Brig,
reste au chaud, bois un bon thé !
Ton texte du petit Martin était excellent !
Chaudement !
OLIVIER

Anonyme a dit…

Tu essaies de prendre ton égo souffreteux en photo, pardonne moi je te cite ?