tous les soirs c'était la même farce,
le teuf teuf teuf de la mobylette freinant,
le klaxon poussif et strident,
les volets qui claquaient,
une volute vive sur l'harmonica,
des voix qui se répondaient -
et celle du gars tournait en chanson -
et puis de nouveau l'harmonica,
et toujours ce même air.
Alors moi, en face,
de l'autre coté de la rue,
je me laissais glisser le long du mur,
et m'asseyais là, à coté de la fenêtre -
contact frais du carrelage,
souffle de l'air à travers le voilage -
et sur ma guimbarde, je brodais sur sa musique,
entre ironie et virtuosité,
pour bercer la solitude,
m'insinuer dans leur dos.
Et puis un jour,
parce que l'harmonica éternel je ne supportais plus,
j'ai pris un tambour,
et la rue a été envahie d'un tonnerre roulant
et des glapissements des voisins.
les impromptus littéraires http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/ : un ou plusieurs instruments de musique cités, dans des lignes débutant par "tous les soirs c'était la même farce"

Muse dit qu'elle a rentré ses plantes - pour moi, compte tenu de leur nombre et de leur taille, je vais devoir faire le pari de leur survie, à part l'oranger - et essayer de trouver des protections.
Je devais mardi soir aller écouter une, je crois, fort belle musique à l'Isle sur Sorgue, et j'ai solennellement jeté le billet (pas de moyen de transport).
Par contre m'en vais dormir ce soir à Carpentras pour le plaisir de refaire le monde avec les signataires locaux de la motion C (PS)et j'ai constaté que le concert de vendredi soir (20 heures 30 à l'Opéra - Lully - les violons du roi) faisait partie de deux abonnements. J'offre une place au parterre (je préfère celle du balcon) à Michel ou Nathalie si cela les intéresse (merci de me prévenir par mail, adresse sur le profil, pour que je vous attende devant les marches )Je suis depuis deux jours à l'assemblée nationale par PC interposé, avec une assiduité grande et une intelligence parfois perdue, et n'ai quasiment pas lu.