Samedi en pluie et en musique - pluie de belle ampleur et force - musique pour moi. Et une photo vagabonde, qui s'est évadée de la fin du trop long billet. un peu avant la fin d'après-midi sous des trombes d'eau et dans une nuit de plus en plus précoce, départ pour un "aper'musique" sous le signe du baroque, dans l'amphithéâtre Mozart du Conservatoire (petite curiosité de voir l'aménagement intérieur) avec une musique à mon goût Boismortier, Michel Blavet (découverte), Jean-Marie Leclair, Purcell, Telemann, Haendel; Jean Sébastien Bach, Locatelli,Vivaldi et trois "brunettes" (là aussi découverte, des chants de bergers et bergères de convention), interprétée par les professeurs et des élèves.
une très jolie salle, fort mal photographiée, encombrée que j'étais par ma pelure, intimidée que j'étais par la rencontre d'un blogueur-cameraman-heureux père d'un fort bon (très sincèrement) joueur de basson, aussi grand et svelte que son instrument. J'espère que des moments du concert apparaîtront sur http://avignon.midiblogs.com/ (ce samedi soir c'est une photo de la manifestation en souvenir du drame, la mort d'un enfant dans un incendie, qui secoue les avignonnais)
En notre bonne ville sont beaucoup de charmantes jeunes femmes et très jeunes filles, charmantes et musiciennes, et tout de même quelques garçons.
Une ambiance chaleureuse et attentive, un très bon niveau (à quelques rares exceptions), la combinaison du travail et de l'élan de la jeunesse, des tracs surmontés, un début d'assurance. Un bonheur.
En notre bonne ville sont beaucoup de charmantes jeunes femmes et très jeunes filles, charmantes et musiciennes, et tout de même quelques garçons.
Une ambiance chaleureuse et attentive, un très bon niveau (à quelques rares exceptions), la combinaison du travail et de l'élan de la jeunesse, des tracs surmontés, un début d'assurance. Un bonheur.
malheureusement carcasse m'a chassée quelques minutes avant la fin et l'apéritif offert par les vignerons de Terra Ventoux - quelques échanges, quelques sourires et m'en suis allée sous mon parapluie, en souvenir de la pluie qui n'était plus.
me suis réveillée en arrivant place de l'horloge, l'ai fermé, posé pour prendre une photo et oublié. Découverte en arrivant et en regardant le tas de courrier d'un gentil cadeau, des poèmes à découvrir, des recettes versifiées et "aillées" dont j'avais eu un aperçu sur
http://lantifadas.midiblogs.com/ (mais la veine semble tarie en ce moment). Fait brûler mes patates en notant ceci, et en cherchant un vieux parapluie de réserve, et suis
repartie à presque grand pas vers Saint Pierre, pour un superbe concert (et en passant place de l’horloge retrouvé mon parapluie qui, misérablement, m’attendait sous un arbre)
http://lantifadas.midiblogs.com/ (mais la veine semble tarie en ce moment). Fait brûler mes patates en notant ceci, et en cherchant un vieux parapluie de réserve, et suis
repartie à presque grand pas vers Saint Pierre, pour un superbe concert (et en passant place de l’horloge retrouvé mon parapluie qui, misérablement, m’attendait sous un arbre)
concert en l’honneur de Messiaen avec l’OLRAP, une harpiste Elodie Adler, une pianiste Véronique Muzy, un ondiste (Martenot) Claude-Samuel Lévine, et la Maîtrise Gabriel Fauré de Marseille. Une église pleine. Un public attentif et élégant (je me sentais minable avec ma pelure rouge prise sans réfléchir)
En petite entorse chronologique, le concert débutait par les danses pour harpe et orchestre de Debussy, que je ne connaissais pas. Lentes volutes sur petites perles égrenées par la harpe,montée s’amplifiant. Jonathan Schiffman qui dirigeait à grands gestes l’orchestre que les crânes me cachaient semblait se préparer à un envol.
Tonnerre des roues du piano, quelques violons se déplacent, j’entraperçois le dos nu de la pianiste et puis la construction et le charme du concerto pour piano en ré mineur de Mozart. Les torrents de l’attaque, le dialogue etc... ce concerto qui me donne toujours envie de danser sur mon siège, et je ne sais si c’est moi qui était réceptive ou l’orchestre en état de grâce, nous avons eu droit à une exécution de rêve.
Une très longue pause, conversations, déplacements - je m’installe debout au fond - l’orchestre reprend place et les dames de la Maîtrise en vestes bleu-vert un rien trop brillantes s’installent comme un rideau derrière les instrumentistes, pour les trois petites liturgies de la Présence Divine de Messiaen, qui a emporté toutes les réserves que j’ai parfois devant sa musique. Une somptuosité.
L’"antienne de la conversation intérieure" - le piano en petites touches claires sur le chant étiré, le martèlement du canon central sur les plus beaux vers «...Mélodie rouge et mauve en louange du Père,/ D’un baiser votre main dépasse le tableau,/ Paysage divin, renverse toi dans l’eau.... »
La complexité, les diaprures, la richesse de la longue « séquence du Verbe, cantique divin »,les ruptures du chant, les percussions et l'onde Martenot qui domine par moments.
Les alternances de longs passages calmes et de périodes plus fortes, rapides, mêlées de la "Palmodie de l'Ubiquité par amour" jusqu'à "Et gardez le silence dans votre Amour,/ Enfonce votre image dans la durée de nos jours". (si j'en crois le livret, parce que la compréhension du texte est parfois aléatoire).
L’"antienne de la conversation intérieure" - le piano en petites touches claires sur le chant étiré, le martèlement du canon central sur les plus beaux vers «...Mélodie rouge et mauve en louange du Père,/ D’un baiser votre main dépasse le tableau,/ Paysage divin, renverse toi dans l’eau.... »
La complexité, les diaprures, la richesse de la longue « séquence du Verbe, cantique divin »,les ruptures du chant, les percussions et l'onde Martenot qui domine par moments.
Les alternances de longs passages calmes et de périodes plus fortes, rapides, mêlées de la "Palmodie de l'Ubiquité par amour" jusqu'à "Et gardez le silence dans votre Amour,/ Enfonce votre image dans la durée de nos jours". (si j'en crois le livret, parce que la compréhension du texte est parfois aléatoire).
9 commentaires:
Ici, la neige, au réveil.
Quelle journée, toute en musique, pour toi! Pas étonnant que tu oublies ton parapluie et plus étonnant encore de le retrouver t'attendant au pied d'un arbre seulet abandonné pleurant peut-être s'égouttant sans doute s'ébrouant à ton retour, le ciel clément souriant de ces retrouvailles. Qu'as-tu fait du parapluie de secours? J'espère que tu ne l'a pas laissé tomber à son tour pour son compère!
je passe trop vite..
encore connexion enfin retrouvée!!
et un dimanche embrumé..mais moins enrhumé..
Une soirée riche et bien remplie compensait l'oubli du parapluie et les patates brûlées....Bonne journée.
Non non..je ne te parlerais pas de ton parapluie !
Ceci n'a rien a voir. Veux tu continuer la rédac du mois ? Ecris moi ici :
kankonvaou@orange.fr
ou sur mon blog :
http://ckankonvaou-ckankonvaou.blogspot.com/
A bientôt ?
Programme du jour impressionnant pour une "carcasse" somme toute assez fragile !!!
Intimidée, non ! Il n'a a pas de quoi...
Je ne pense pas mettre d'extraits musicaux sur mon blog. Il étaient destinés à cette page :
http://michelbenoit.levillage.org/Axel/Films.htm
qui contient deux morceaux de ce concert.
Mon fils était aussi parmi les spectateurs le soir à St-Pierre...
et me voilà avec une provision de musique
Très jolies photos. C'est bien agréable de voyager. et je vois que vous avez aussi un marché de Noel. Je me demande si toute l'Europe y participe. A bientôt.
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