sur le tempo d'un coeur qui bat
"L'infini mis à part, le monde est trop grand pour Sam ; trop plein de choses et d'êtres et trop divers qu'il aurait fallu étudier un par un, l'oeil vif et la tête froide, avant de se résoudre à les aimer ou à les ignorer sans le plus mince remords - sans parler des idées qui, pas plus et pas moins qu'eux, sont pour lui des êtres, des choses, (de même qu'une abeille, un visage, un bateau) et méritent qu'on les emprunte comme on fait d'une veste ou d'un train. Afin de se préserver, de se prémunir contre cet afflux, cet assaut , il a adopté des principes, tenu pour acquis ceci et cela, mais il doute de la validité et de la pertinence de ces tamis, ces grilles, assez souvent il est tenté de s'en déprendre seulement il craint trop de se sentir perdu, de se dissoudre et le monde avec lui dans un magma obscur et ricanant..."
début du premier chapitre de "Treize mille jours moins un" le nouveau roman de Didier Da Silva, qui sort aux Éditions Léo Scheer, et que l'on peut lire à http://www.leoscheer.com/extraits/da-silva-treize-mille-jours-moins-un/livre.php
Découvert en rentrant mercredi soir, sur son blog http://lesideesheureuses.over-blog.com/ où j'aime passer pour le choix des textes qu'il met en ligne et surtout pour les brides musicales qui, diverses, rencontrent généralement mes goûts. Et je vais me mettre en quête de ce livre la semaine prochaine, pour ces lignes, plus encore pour celles citées par son billet, et parce que j'avais aimé "Hoffman à Tokyo" http://brigetoun.blogspot.com/search/label/didier%20da%20silva
et pour des passages de ce nouveau livre judicieusement choisis
http://blog.lignesdefuite.fr/post/2008/11/06/comme-une-estampe-marseillaise
vote pour le congrès socialiste : des rires, de la camaraderie, de la bonhomie cachant une certaine rudesse, quelques polémiques et comme toujours pour moi une gentille indulgence (seule blanchie pour ma dissidence) qui finirait presque par être vexante, un peu plus de six heures debout, des échanges courtois, deux taxis, et un score très piteux. Mes patates finissent de cuire - vive vendredi
7 commentaires:
Tout cela me semble manquer d'envergure et de sérieux. la politique-sourire en un monde sans foi ni loi?
le sourire était un peu forcé, investissement d'un regain d'espoir d'amener le parti socialiste a être de gauche et démocratique (plus finances et force) et un résultat carricatural qu"il fallait assumer avec une tentative d'élégance.
Cela va mieux ce matin parce que, sans soutien de grosses fédérations (ni de petites) nous avons fait 19% et devrions pouvoir peser. Que les gens aient un peu d'espoir, autre qu'en le gentil "facteur" qui ne veut pas se salir les mains avec la politique réelle.
Là il faut que j'aille (alors que je suis un peu un mouton gris noir) représenter ma motion et épauler les gens d'Aubry-Fabius dans la décision sur les litiges.
ha si le nouveau facteur avait les traits de Ségolène !
ne me plairait guère
Ahlalalala, cette lune, c'est un oeil sinistre dans le ciel !
Ma visite du jour : les victuailles des halles et autres ! Quelle foison ! Quels poissons ! Quelle moisson ! Pas de boissons...
Merci, chère Brigitte.
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