Crèches partout, anciennes, modernes, en cire, en terre, vivantes ...
comme échantillons : un coin de celle de Saint-Didier que l'on mettait en place l'autre jour (et j'ai jeté une fort belle vue d'une épaule courbée vers elle), la crèche du pont Saint Bénézet au Roure remarquable par l'importance inhabituelle donnée à l'action prétexte, et deux fragments de celle de Jacques Prouget de Saint Guilhem le Désert en partie camarguaise, en partie cévenole dit-on, avec ses santons à toutes petites têtes et un décor très raffiné et réussi (également au Roure)
Comme le sont normalement ceux que chacun s'acharne à faire.

une Provence que, malgré mon goût pour les santons d'Isoline Fontanile, les plus beaux à mon avis dans ceux que je peux m'offrir, je ne le leur donne pas comme cadre

me bornant à les poser en pagaille avec ceux qui m'ont été offert (les petits vieux) et les très laids dont je me suis longtemps contentée.

et puis une improvisation de dernière heure, peut être un peu féministe.
Voilà je me suis sanctifiée (oui, je n'ai pas oublié la vierge en pâte à modeler brunie de près de cinquante ans de poussières, et lui ai offert un humble compagnon). Me reste à rêver à celles de la famille.

plus que deux