reliefs tangibles, avant vaisselle, après une vraie joie, un ego gentiment flatté et l'acceptant en ronronnant presque, une migraine digestive et post vin blanc.
Et, dans la nuit, lecture en total plaisir dans le monde raffiné et cruel d'Henry James d'un court roman, comédie de moeurs, et bien entendu un peu plus, "le menteur" (un de ces petits trésors qu'on peut trouver, à côté de choses plus attendues, dans les Folios à deux euros). En fait un drame psychologique comme il les aime, introduit par la rencontre des protagonistes lors d'un dîner dans un château de la campagne anglaise "au milieu d'une pièce à moitié jouée, pièce composée de jolies femmes, d'hommes distingués et de merveilleuses orchidées dans des vases d'argent"... bien loin, à part les jolies femmes bien entendu, de mon déjeuner rustique.
Loin également de la maîtresse de maison (je veux le croire) et de cette description en passant, (on ne la verra plus ensuite) "... c'était une femme massive, brillante et négative qui, comme son mari, semblait pour ainsi dire flambant neuve ; elle donnait l'impression d'être fraîchement vernie (Lyon n'aurait su dire si cela provenait de son teint ou de ses vêtements), de sorte qu'à la voir on songeait qu'elle aurait dû poser dans un cadre doré, invitant à se référer à un catalogue ou à une liste de prix"...
base posée pour dessiner les sentiments raffinés et les scrupules (qui dans le cas présent ne m'auraient peut être pas convaincue) du héros.
Et, dans la nuit, lecture en total plaisir dans le monde raffiné et cruel d'Henry James d'un court roman, comédie de moeurs, et bien entendu un peu plus, "le menteur" (un de ces petits trésors qu'on peut trouver, à côté de choses plus attendues, dans les Folios à deux euros). En fait un drame psychologique comme il les aime, introduit par la rencontre des protagonistes lors d'un dîner dans un château de la campagne anglaise "au milieu d'une pièce à moitié jouée, pièce composée de jolies femmes, d'hommes distingués et de merveilleuses orchidées dans des vases d'argent"... bien loin, à part les jolies femmes bien entendu, de mon déjeuner rustique.
Loin également de la maîtresse de maison (je veux le croire) et de cette description en passant, (on ne la verra plus ensuite) "... c'était une femme massive, brillante et négative qui, comme son mari, semblait pour ainsi dire flambant neuve ; elle donnait l'impression d'être fraîchement vernie (Lyon n'aurait su dire si cela provenait de son teint ou de ses vêtements), de sorte qu'à la voir on songeait qu'elle aurait dû poser dans un cadre doré, invitant à se référer à un catalogue ou à une liste de prix"...
base posée pour dessiner les sentiments raffinés et les scrupules (qui dans le cas présent ne m'auraient peut être pas convaincue) du héros.
5 commentaires:
J'avoue que je n'ai jamais apprécié le mépris que portait James pour mes compatriotes -- même si ses personnages le méritaient. ;-)
L'esprit en vadrouille, sans doute: ne suis passé hier. M'en aperçoit ce matin. Peut-être lu ce Le Clézio-là: il faudrait que je retrouve l'ouvrage ou le rachète, ne le trouvant pas. C'est comme Henry James: l'impression de faire de l'archéologie des choses pas si lointaine. N'y a-t-il pas trop d'adjectifs?
Bon dimanche.
Il faut boire du vin... ROUGE.
(Modérément et du bon bien sûr.)
Il n'y a donc que moi qui ne connaisse henry James !
"Femme brillante et négative "
Ah!! cruelle et belle observation
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