après avoir salué une charmante éditrice-blogueuse qui, d'un pas décidé, entrait dans la ville avec quelques "estrangers" proches et avoir passé en revue les boutiques (pas très pleines malgré les pourcentages de baisses annoncés) de la rue Joseph Vernet, noté un tailleur pantalon chez Cotélac et une jolie pelisse parka soldée à 1.200 euros en gros à côté de la chapelle de l'Oratoire, après avoir traîné à Monoprix à la recherche de collants chauds et en être sortie, trop longtemps après, avec une parka à 35 euros (un peu moins séduisante que l'autre à vrai dire, mais assez inutile) et un pantalon de velours, après avoir trouvé mes médicaments, un billet de théâtre, une serpillière mais pas le balai de cabinet programmé, découverte des premiers flocons, encore quasi invisibles. début de traces en sortant, un peu après midi, de Benetton où les coloris épatants de petits pulls existaient dans toutes les tailles sauf la mienne
tourné dans la rue de la petite Fusterie pour éviter de retrouver les tentations réelles et inutiles de Joseph Vernet, et entrepris d'avancer à tous petits pas en plissant les yeux pour éviter que la neige y pénètre, en voyant le rouge de la pelure disparaître, en avalant lèvres closes les flocons qui cinglaient.
assoupli mes mains dégelant douloureusement avant d'attaquer l'épluchage des courgettes
commencé à trouver que cela devenait beau en finissant la cuisine
et sombré dans une panne douloureuse un peu avant la fin de la chute de neige. A la tombée de la nuit, plus de flocons, état de la cour stationnaire, et envie de cigarette grandissante (encore deux autorisées - économisées). Bon la neige c'est banal, mais pas pour moi, et là elle reste belle, sans boue verglacée.
Je trouve ça hachement joli, à travers les vitres et avec bon gros chandail.
Slalomé entre siestons, rangement des santons; de courts textes de Robert Walser (« retour dans la neige » où elle ne tient qu’un rôle épiodique) et le débat à l'assemblée.
Je trouve ça hachement joli, à travers les vitres et avec bon gros chandail.
Slalomé entre siestons, rangement des santons; de courts textes de Robert Walser (« retour dans la neige » où elle ne tient qu’un rôle épiodique) et le débat à l'assemblée.
8 commentaires:
Assez rare chez toi sûrement et très belle sur ta terrasse où rien ne vient la souiller. Il en est tombé moins chez nous mais il fait toujours -3° et hier au soir la circulation était catastrophique..(2 heures pour faire un trajet qui prend 15 minutes habituellement...de nombreux véhicules dans le fossé..))
Plus jalouse alors?
c'est à mon tour de l'être en regardant la nôtre( de neige) qui commence à être bien détériorée..!!!
et pour les fringues n'est-ce pas ton péché mignon?
que fais-tu donc de tes "inutiles"??
Journal en images où il ne manquerait que... les heures !
Une journée ouatinée à mitonner les courgettes. Tes plantes ont mis leur parka et celle de la table est doublée de blanc: splendide.
Toujours de la neige on Paris mais les parcs et jardin sont fermés: il ne faut salir leur manteau blanc!
Incroyable, cette neige iowanienne chez toi !!!
Faudra peut-être amener les poules chez le dentiste aussi ?
Qu'importe le flocon pourvu qu'on ai la cigarette ...ok je me sauve !
Plus de neige à Avignon qu'à Grenoble!
eh bien j'aurai au moins eu la vision de la neige avignonnaise
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