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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, janvier 02, 2009

Dans un billet de Berlol http://www.berlol.net/jlr2/2009/01/26/se-flinguer-a-tous-les-repas/ , à lire bien entendu, une allusion à un texte de Claude Simon ramené à la lumière, et à la légère déception devant des phrases reprises, une absence de découverte. J'en suis donc restée (ce que j'aurai sans doute fait de toutes façons) aux quatre pages mises en ligne par l'éditeur - oui... bien sûr...., mais tout de même :
"la mer l’archipel tout entier montant vers nous. L’une après l’autre en commençant par les plus lointaines les îles disparurent s’enfonçant l’une d’elles basse à peine ondulée s’éleva grandit masquant les dernières elle défila rapidement sur le côté et l’eau rejaillit sous les flotteurs Ses énormes mains de marin aux doigts épais et plats aux ongles carrés bordés de noir par le cambouis cessèrent de s’affairer sur les leviers et les volants du tableau de bord aux multiples cadrans noirs aux multiples manettes noires parmi lesquelles elles couraient les effleurant avec délicatesse comme une anatomie féminine et compliquée le tapage du moteur cessa quand il fut assez près il sauta adroitement sur le rocher et enroula la corde à l’un des pieux de l’appontement"
bon, j'avoue, mon île est assez spéciale.

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