commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, janvier 22, 2009

"Vaincre la peur, non en niant le danger,mais en en prenant l'exacte mesure. Vaincre la mort , non en la taisant par l'ignorance délibérée de la fin qui attend tout homme, mais en dédramatisant le rapport que l'homme entretient avec elle : soigner pour cela la vie intérieure en la libérant des représentations sans réel fondement, des imaginations qui la troublent. "La mort n'est rien pour nous" , rappelle Épicure, qui s'en tient à ce dont l'homme peut vraiment avoir l'expérience. Vaincre la crainte des dieux, non en les niant nécessairement, mais en s'affranchissant de la fantasmagorie qui leur prête les pires travers humains, la puissance en plus, ce qui aggrave la peur. Tout le programme de la philosophie est là, qui accorde la raison et le désir, l'audace et la sagesse qu'on appelait prudence pour y voir la sagacité qui sait agir.
L'expérience, purifiée des obsessions tristes et des divagations, émancipées des servitudes que l'homme déraisonnable s'inflige à lui-même, émerge alors dans sa vive beauté, festival sensible qu'aucun soupçon ne trouble. Le regard est rendu à sa fraîcheur native et réinvente le monde...."
Henri Péna-Ruiz "le roman du monde", là où je l'ai laissé aux petites heures de mercredi, m’endormant sur cet accord.

coup de pied dans le derrière pour faire mon argenterie - plaisir d'un peu de rêve devant la joie des visages à Washington pendant qu'il en est temps - sortie dans un petit matin doux, café en main, pour sentir à travers la voilette du plus grand arbuste un contact évoquant de vieux papiers enfermant de vieilles pétales séchées; comme un missel d'arrière grand-mère, et constat que sous cette protection se cachait une assez parfaite décrépitude.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

La mort pour les plantes (et nous devrions nous en inspirer) n'est qu'un passage d'un état à un autre. Et moi qui me vantait de mes géraniums et de mon laurier-rose, sur mon balcon, sans couverture hivernale, ils n'ont pas résisté au plaisir de passer à ce nouvel état. Grand nettoyage, hier. Occasion de changer le remplissage des pots, remis d'année en année! Aide-toi et le ciel t'aidera. Sagesse populaire.

micheline a dit…

au delà ou en deçà des saines philosophies, j'ai choisi:
"plaisir d'un peu de rêve devant la joie des visages à Washington pendant qu'il en est temps"

Anonyme a dit…

"La mort n'est rien pour nous" , rappelle Épicure, ....tu me cherches ? Épicure ..de rappel ! (sourire)

joye a dit…

Un brin de verdure, cela fait le plus grand des biens !

:-)

albin, journalier a dit…

En contrepoint on peut lire Clément Rosset, Logique du pire, La philosophie tragique, Le Principe de cruauté...

Anonyme a dit…

Au bonheur des âmes...l'hiver nécessaire.Un printemps fleuri...au coeur.