L'expérience, purifiée des obsessions tristes et des divagations, émancipées des servitudes que l'homme déraisonnable s'inflige à lui-même, émerge alors dans sa vive beauté, festival sensible qu'aucun soupçon ne trouble. Le regard est rendu à sa fraîcheur native et réinvente le monde...." Henri Péna-Ruiz "le roman du monde", là où je l'ai laissé aux petites heures de mercredi, m’endormant sur cet accord.
coup de pied dans le derrière pour faire mon argenterie - plaisir d'un peu de rêve devant la joie des visages à Washington pendant qu'il en est temps - sortie dans un petit matin doux, café en main, pour sentir à travers la voilette du plus grand arbuste un contact évoquant de vieux papiers enfermant de vieilles pétales séchées; comme un missel d'arrière grand-mère, et constat que sous cette protection se cachait une assez parfaite décrépitude.
6 commentaires:
La mort pour les plantes (et nous devrions nous en inspirer) n'est qu'un passage d'un état à un autre. Et moi qui me vantait de mes géraniums et de mon laurier-rose, sur mon balcon, sans couverture hivernale, ils n'ont pas résisté au plaisir de passer à ce nouvel état. Grand nettoyage, hier. Occasion de changer le remplissage des pots, remis d'année en année! Aide-toi et le ciel t'aidera. Sagesse populaire.
au delà ou en deçà des saines philosophies, j'ai choisi:
"plaisir d'un peu de rêve devant la joie des visages à Washington pendant qu'il en est temps"
"La mort n'est rien pour nous" , rappelle Épicure, ....tu me cherches ? Épicure ..de rappel ! (sourire)
Un brin de verdure, cela fait le plus grand des biens !
:-)
En contrepoint on peut lire Clément Rosset, Logique du pire, La philosophie tragique, Le Principe de cruauté...
Au bonheur des âmes...l'hiver nécessaire.Un printemps fleuri...au coeur.
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