La chaussette, je l'ai retrouvée, en terrain nu mais sous un pan d'ombre, vers six heures du soir, le paquetage et le grand sac vide pour le teinturier sont restés bien tranquillement au chaud jusqu'à ?, et m'en suis allée à la recherche d'un lampadaire pas trop laid ni trop cher, puisque le point central, malgré deux interventions d'un électricien , semble définitivement mort, et que je me lasse de la petite lampe/ampoule basse consommation/bougie
j'en ai trouvé un, juste après un billet pour un concert, pas excessivement laid (agréablement neutre), qui devait être monté en dix minutes ou un peu plus, et qui en effet ne m'a demande qu'environ une heure - et m'en suis revenue en longeant les carcasses de terrasses qui se mettent en place jusqu'au bureau des Hivernales.
J'ai fait une impasse navrée sur le spectacle qui se donne à la Chartreuse et Nadj qui a la mauvaise idée de danser à Cavaillon, et j'ai eu à peu près tout ce que je voulais - pari peut être un peu aventureux et inconsidéré, sans excès, pour mon budget.
J'ai fait une impasse navrée sur le spectacle qui se donne à la Chartreuse et Nadj qui a la mauvaise idée de danser à Cavaillon, et j'ai eu à peu près tout ce que je voulais - pari peut être un peu aventureux et inconsidéré, sans excès, pour mon budget.
J'ai donc abandonné l'idée du circuit (à vrai dire les découvertes en groupe ne sont guère mon fait) - décidé que j'avais nettement plus envie de voir, seule, les éditions originales à Ceccano et "le coup de dé" à la Collection Lambert en même temps que l'exposition, que je ne suis toujours pas allée voir depuis le vernissage séché en décembre, 'le réveil des oiseaux" ("une exposition hommage à Olivier Messiaen. Articulée autour du thème des oiseaux, elle proposera des œuvres contemporaines dont certaines ont été produites pour l’exposition (Idris Khan, Pierre Marie Agin)" selon le site du musée). Et ce fut donc mini gavage, sommeil, tempes et jambes molles et humble pardon demandé aux oiseaux (je pense que ceux qui sont visés sont moins domestiques et lourds que ceux-ci, mais ils me vont assez bien)
"Tantôt ergotant sur les deux termes extrêmes, j'essaie, pour te détacher un peu de moi et te voir, de comparer ta vie que visite la Notion Négative à la Croyance, où se complait maintenant mon esprit, revenu, mais auquel se refuse la vie, précisément ; et je souris à la différence. En effet, ce sera par cette dernière que je succomberai peut-être : j'avais passé un hiver très curieux, édifiant ma pensée par de beaux retours au rêve, d'un côté ; par ce long prélude si attrayant de l'étude d'une science (Bour a dû te parler de mes projets de Linguistique) et voici qu'un accident, ma pauvre Marie malade, lequel me tire inopinément de mon abstraction nécessaire et de cette architecture factice de mes facultés si industrieusement agencée, me replonge dans le désordre et la totale nullité. Je vais recommencer..."
5 commentaires:
je garde
- ce visage, un étonnement sans fond parti à la reconnaissance des mots cachés derrière..
- Mallarmé ..pour son blanc bouquet d'étoiles parfumées..restée que je suis à sauvegarder mes vieux fonds de souvenirs..
Pas une visite sans une envie qui vient, ce matin ce sont les lettres de Mallarmé, je vais fouiner en bibliothèque
Et après vissage et fixation, la lumière fut-elle au rendez-vous?
Voici qui nous promet quelques brèves sur la danse en ces pages. Mais quelle idée d'aller danser à Cavaillon! N'y a-t-il pas une navette de prévue pour ce hors-les-murs?
Je pique du nez aussi, tu as vu l'heure ?
Coucou brige ! Tu es la Garbo de la blogosphère, toujours un plaisir de te "glimpser" ci et là !
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