Influençable, comme je l'étais samedi et dimanche, par brides, en - comment faire ? me vient : mettant le nez dans, les mots qui m'évoquent la découverte un peu désordonnée d'une offre de lecture, et il me faut trouver l'équivalent pour une lecture sur écran d'oeuvres multimédia où les textes, les images, la musique s'entremêlent, interfèrent, où l'on peut circuler - considérons que je les ai trouvés, petit crâne brumeux que je suis ce soir, - donc dans une belle revue qui nous vient du Québec et que je trouvais mentionnée plusieurs fois, "bleuOrange" dans un texte-images nommé « Inside« , d'Andy Campbell, mis en scène par Judi Alston, notations des rêves d'un vieil homme auxquels n'est pas étranger le fonctionnement d'un chauffe-eau, et journal de l'état dudit vieillard noté lors de ses moments de lucidité, et la navigation dans ce texte est un vrai plaisir, ce petit rêve, l'un de ceux qui crée peu d'images
"Je suis dans une vieille librairie
Toutes les étagères ont été enlevées - la marchandise, des milliers et des milliers de vieux livres traînent éparpillés sur le plancher. Je les détruis à l’aide d’un marteau-piqueur". bon, il y a de plus jolies et songeuses évocations... http://revuebleuorange.org/oeuvre/inside (en lecture libre)
"Je suis dans une vieille librairie
Toutes les étagères ont été enlevées - la marchandise, des milliers et des milliers de vieux livres traînent éparpillés sur le plancher. Je les détruis à l’aide d’un marteau-piqueur". bon, il y a de plus jolies et songeuses évocations... http://revuebleuorange.org/oeuvre/inside (en lecture libre)
et puis le numéro 2 de "D'ici là" la revue de publie.net http://www.publie.net/tnc/spip.php?article212 "Mystérieux écart d'un travail qui s'imprime" avec des dessins, des textes (dont la lecture, grâce à la belle mise en page en surimpression, n'est pas toujours aisée pour moi) que je commence à picorer (les dessins il faut les découvrir), une foultitude de collaborations, dont, de Lucien Suel
"Le relief des restes
Je gagne un bon-point de petite commission, détruis une bouteille en déchirant mes vêtements, me lave avec soin pour embrasser mon bouquet, brosse mes deux souliers sans renverser ma coiffure, marche dans la boue et tire la queue du chat. Je salis ma combinaison mais je refuse de la manger. Je caresse mon rat tout en répétant ma récitation. Je perds un stylomine ce qui fait du tapage. Je classe mes jouets d’écoute dans mon casque et lis dans mon livre car je suis très avisé......" et cela continue sinuant entre les réalités..
"Le relief des restes
Je gagne un bon-point de petite commission, détruis une bouteille en déchirant mes vêtements, me lave avec soin pour embrasser mon bouquet, brosse mes deux souliers sans renverser ma coiffure, marche dans la boue et tire la queue du chat. Je salis ma combinaison mais je refuse de la manger. Je caresse mon rat tout en répétant ma récitation. Je perds un stylomine ce qui fait du tapage. Je classe mes jouets d’écoute dans mon casque et lis dans mon livre car je suis très avisé......" et cela continue sinuant entre les réalités..
Revenant à lundi, mes petites corvées du matin expédiées, suis rentrée, après un salut à cette façade familière, pas excessivement réussie, mais que j'aime bien, peut être surtout pour ce qui est le plus "loupé" : l'indécision molle avec laquelle les doubles pilastres se décident à se séparer en cours d'élévation, qui leur donne cet aspect saindoux qui est tout de même la principale caractéristique de l'époque, saindoux évoqué par des matériaux pesants, fermes et solides, et qui transparaît sous les émaux ou autres ornements.
9 commentaires:
Moi aussi j'ai un faible pour cette porte. Mais je ne saurais pas la situer !
rue Bancasse
La porte avec son vitrail en imposte est préférable à cet "art" hausmanien qui de toute façade en fait une banque. Un style saindoux: bien trouvé. Avec le style nouille, nous avons la paire.
Un peu frustré de ne pas voir la porte entière pour laquelle tu as une tendresse particulière.
elle est là
http://brigetoun.blogspot.com/2007/07/avec-le-jeu-idiot-de-ce-qui-sert-de.html
Je suis toujours aussi heureux de te lire, toujours aussi ébloui par ton talent (qu'il serait particulièrement vain de nier).
Les photos, qui jonchent ce chemin de vie, qui accompagnent tes goûts, tout ceci m'avait manqué.
Et je suis bien heureux d'être revenu !
J'aime tes photos de façades, portes, etc...
Je dois me mettre à lire comme toi !
Malgré le soleil, tramontane et fraicheur ternissent le printemps.
Belle journée !
seulement pour un amical bonsoir , contente de te lire.
micheline
Merci, 1er juillet 2007, j'ai des excuses !
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