commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, mars 25, 2009

il était une coccinelle, bien ronde, bien rouge, bien tachée, et un peu sotte, ou étourdie par la tempête qui avait secoué son monde, le jardin.
Il était une coccinelle, engourdie au bout d'une branche,dans un rayon de soleil,
Branche secouée, elle a glissé, est tombée, horrifiée, engluée, au centre de montagnes blanches, ailes collées, s'enfonçant, s'est débattue, ses pattes crochant dans un soupçon de nuage fuyant, désespérément sucré.
Des pas ont fait trembler ce semblant de monde, et deux voix :
- dis maman - c'est moi qui met les bougies ? oh regarde ! la pauvre ! a oublié ses bottes..
- quelle horreur !
et une petite cuillère a cueilli la coccinelle, et la chantilly où elle baignait, et, dans un grand mouvement, a jeté le tout dans les rosiers bordant la véranda.
Une tragédie avait effleuré la journée.

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-photo provenant de http://www.dinosoria.com/coccinelle.htm
le tout pour les impromtus littéraires de la semaine, portant sur le gateau d’anniversaire : « Racontez nous ce que cela vous évoque, que ce soit la tristesse de prendre une année ou un goûter animé pour une fête d’enfants. Il faudra simplement que votre texte contienne au singulier, au pluriel ou sous forme de verbe les mots bougie, coccinelle, botte et tempête »
http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/
je me demande comment le petit vent, léger mais bien désagréablement froid ,qui m'a tenue éloignée de ma cour, avait laissé dans le ciel, ce mardi soir, d'aussi glorieux nuages

10 commentaires:

tanette a dit…

La coccinelle a frôlé la catastrophe mais toi, tu as réussi un bel exercice avec des mots qui n'étaient pas faciles à assembler !

Anonyme a dit…

" il serait temps que je dépasse le nouveau né "

Il me fallait bien ce 25 mars, fête de l'Annonciation, et cette coccinelle, la bestiole du bon Dieu, pour que j'y aille d'un petit commentaire sans commentaire... Youpi !

micheline a dit…

si joli petit conte, évitant de justesse la tragédie finale..
encore que....

Anonyme a dit…

Je n'ose plus marcher dans la nature, quand je pense au carnage que provoquent mes semelles... !

Belle image que celle d'une coccinelle dans la chantilly !

Brigetoun a dit…

belle image, peut-être, mais sacré mauvais goût - peut-être, qui sait, ce qui faisait aux yeux de la mère une mini tragédie

Anonyme a dit…

Tout gamin et même encore j'aime bien en avoir une au bout du doigt sans chantilly.

OLIVIER a dit…

Tiens ! nous voilà sur les mêmes sujets, coccinelle et impromptus !
Excellents tes textes !

albin, journalier a dit…

Du point de vue du puceron la petite bête à bon dieu est un ogre sanguinaire.

joye a dit…

J'aime beaucoup ton texte, surtout en cette saison où nous sommes débordés, écrasés, envahis par les coccinelles, j'étais sûre que la tienne serait mangée au lieu de jetée...quel gaspillage de chantilly !

:-)

myriam a dit…

La prochaine fois je reposerai la coccinelle délicatement et je mangerai la chantilly subrepticement ...