J'ai levé la tête, traversé, en pensant à Michel http://avignon.midiblogs.com/ , et les ai trouvées (déjà plus mobilier agrandi)
et j'ai continué, faisant quelques pas pour trouver cette lourde envolée, restant dans la même époque, juste après le grand bas relief ostentatoire du cinéma. Comme, pour parler franc, ne me plaît que très modérément cette sage application des motifs d'une époque, j'ai fixé cette façade un rien loupée (elle ne s'intègre pas), un peu "louf", mais à peine, que j'aime bien, et m'en suis revenue. saluant au passage un coq à la fois trop frustre et devenu trop sophistiqué par le choix du marchand, pour s'envoler rejoindre une girouette de clocher
et la terminaison anarchiquement sympathique d'une belle façade régulière.
Et le soir suis partie à l'opéra écouter un récital de piano avec le plaisir de la découverte (un coup de téléphone à midi m'avait avertie que l'interprète prévu était remplacé, par... je n'ai pas compris le nom, et je supposais que cela entraînerait également un changement de programme). et au lieu de Litz, Debussy et Stravinsky joué par Xu Zhong, ce fut un chouya de Bach, Scarlatti, Haendel, Mozart et Beethoven (plus hors programme la première ballade de Chopin - et je me suis souvenue que j'avais mal) par Aleksandar Serdar. Avec pour moi qui ne suis pas assez musicienne pour aimer par dessus tout le piano, un petit regret d'entendre Scarlatti joué sur un grand instrument 20ème siècle, qui donne de la richesse à la musique quand elle court mais qui englue d'un peu de romantisme les notes qui s'égrènent au lieu de l'élégante sècheresse que je leur voudrais. Pour Beethoven et Mozart c'est devenu habituel (mais quel plaisir quand on entend un piano forte), pour Bach aussi, pour Haendel ça lui va plutôt, même s'il n'est pas indispensable dans la fin énergique de la chacone en sol majeur d'avoir l'impression d'entendre un orchestre et un coeur d'opéra. dans les couloirs de l'opéra actuellement de jolies peintures de .Lionel Borla, avec un souvenir de Matisse qui flotte.
Et le soir suis partie à l'opéra écouter un récital de piano avec le plaisir de la découverte (un coup de téléphone à midi m'avait avertie que l'interprète prévu était remplacé, par... je n'ai pas compris le nom, et je supposais que cela entraînerait également un changement de programme). et au lieu de Litz, Debussy et Stravinsky joué par Xu Zhong, ce fut un chouya de Bach, Scarlatti, Haendel, Mozart et Beethoven (plus hors programme la première ballade de Chopin - et je me suis souvenue que j'avais mal) par Aleksandar Serdar. Avec pour moi qui ne suis pas assez musicienne pour aimer par dessus tout le piano, un petit regret d'entendre Scarlatti joué sur un grand instrument 20ème siècle, qui donne de la richesse à la musique quand elle court mais qui englue d'un peu de romantisme les notes qui s'égrènent au lieu de l'élégante sècheresse que je leur voudrais. Pour Beethoven et Mozart c'est devenu habituel (mais quel plaisir quand on entend un piano forte), pour Bach aussi, pour Haendel ça lui va plutôt, même s'il n'est pas indispensable dans la fin énergique de la chacone en sol majeur d'avoir l'impression d'entendre un orchestre et un coeur d'opéra. dans les couloirs de l'opéra actuellement de jolies peintures de .Lionel Borla, avec un souvenir de Matisse qui flotte.
4 commentaires:
Venue saluer mon experte en architecture amoureuse de
façades à faire revivre sous son regard aigu de promeneuse solitaire.
Aimé la pure sobriété de la première, de pierre et de fenêtres.
Me suis demandée quel regard tu pourrais porter sur celle ..qu'un peu de hasard et finalement de sympathie fait que depuis 50 ans je vis derrière des murs à prétentions corbuséennes!!
Étonnant tout ce qu'on peut trouver de motifs Art déco ! Il sont effectivement souvent discrets.
Mais il y a aussi énormément de maisons d'un style bâtard.
Le pur Art nouveau est lui, beaucoup plus rare.
J'ai trouvé rue de la Loge me semble-t-il des incrustations similaires. Faudra que je les prenne en photo et les mette en écho sur mon blog! Le soleil est suffisant là pour que je jardine un peu mon tout petit lopin de terre et que je finisse par me reposer encore et encore...mais au soleil de ma terrasse cette fois ci!
Bises
Mélomane et aussi œil photographique, j'ai remarqué ton sens de l'observation perpétuel.
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