Je m'ennuie tant !
Je promets de rester sage en écoutant le feu roulant de vos idées, le jaillissement de vos fusées, docilement ravie sans m'écrier "oh la belle rouge ! oh la belle bleue !"
Je pourrais même, qu'en savons-nous ? être tentée d'y croire.
pour les impromptus littéraires http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/ dont le sujet était "feu d'artifices"
L'est-il pas beau ? - point et tirets
après un matin radieux, vent qui peu à peu amène une ébauche de pluie - paresse - nouvelle petite incursion dans le "roman du monde" de Pena-Ruiz que je lis par séquences d'une trentaine de pages, interruption pour vie courante, rangement, délaissement pour d'autres lectures et reprises avec une attention pleine, jusqu'à ce qu'un élément extérieur me relance dans ce petit cycle.
"... La démarche matérialiste, en l'occurrence, consiste à rappeler cette réalité première. Elle ne conduit pas à récuser le rôle des idées, mais à en restituer le sens et le contexte effectif.
L'esprit critique ne doit pas ignorer la part de leurre et d'idéalisation, de justification, ou tout simplement de bonne conscience, qui intervient souvent. On ne peut connaître ni juger un homme, ou un moment de l'histoire, en prenant pour seule référence l'idée qu'il se fait de lui-même. Du ciel des idées ou des représentations humaines à la terre des pratiques réelles, la conséquence n'est pas toujours bonne, si du moins l'on veut comprendre le ressort effectif des actions au lieu de leur supposer d'emblée des sources imaginaires.
Ainsi une certaine façon de philosopher peut conduire à oublier la réalité, voire à l'évoquer sans tenir compte de ce qu'elle est effectivement.C'est le cas lorsque les représentations des hommes, et notamment leurs idées, sont prises comme point de départ de la théorie. Devenues références plus ou moins arbitraires, elles acquièrent une valeur explicative..."
L'esprit critique ne doit pas ignorer la part de leurre et d'idéalisation, de justification, ou tout simplement de bonne conscience, qui intervient souvent. On ne peut connaître ni juger un homme, ou un moment de l'histoire, en prenant pour seule référence l'idée qu'il se fait de lui-même. Du ciel des idées ou des représentations humaines à la terre des pratiques réelles, la conséquence n'est pas toujours bonne, si du moins l'on veut comprendre le ressort effectif des actions au lieu de leur supposer d'emblée des sources imaginaires.
Ainsi une certaine façon de philosopher peut conduire à oublier la réalité, voire à l'évoquer sans tenir compte de ce qu'elle est effectivement.C'est le cas lorsque les représentations des hommes, et notamment leurs idées, sont prises comme point de départ de la théorie. Devenues références plus ou moins arbitraires, elles acquièrent une valeur explicative..."
et puis :
"Un homme libre, qu’est-ce que c’est ?
.....
c’est Bartleby le copiste de Melville qui un jour arrête tout en disant, I would prefer not to, Je préfère ne pas. Quand on finit par le mettre en prison et que son ancien patron vient le consoler, Regarde le ciel bleu, regarde l’herbe verte, il répond seulement, I know where I am, Je sais où je suis.
;;;;;;;
c’est Franz Kafka qui n’a jamais réussi à se marier mais qui peut, en imaginant la Statue de la Liberté, voir, à la place de la torche, un glaive ;
c’est un homme qui dit, alors qu’il est enfermé à Dachau, « La nuit était belle ». Robert Antelme.
.....
c’est une vieille dame à qui deux jeunes gens viennent de prendre tous ses bijoux et qui dit, Peut-être ils ne savent faire que ça ......"
"les mots" Leslie Kaplan - http://www.publie.net/tnc/spip.php?article226 (pour présentation, lecture partielle et éventuellement téléchargement)
"Un homme libre, qu’est-ce que c’est ?
.....
c’est Bartleby le copiste de Melville qui un jour arrête tout en disant, I would prefer not to, Je préfère ne pas. Quand on finit par le mettre en prison et que son ancien patron vient le consoler, Regarde le ciel bleu, regarde l’herbe verte, il répond seulement, I know where I am, Je sais où je suis.
;;;;;;;
c’est Franz Kafka qui n’a jamais réussi à se marier mais qui peut, en imaginant la Statue de la Liberté, voir, à la place de la torche, un glaive ;
c’est un homme qui dit, alors qu’il est enfermé à Dachau, « La nuit était belle ». Robert Antelme.
.....
c’est une vieille dame à qui deux jeunes gens viennent de prendre tous ses bijoux et qui dit, Peut-être ils ne savent faire que ça ......"
"les mots" Leslie Kaplan - http://www.publie.net/tnc/spip.php?article226 (pour présentation, lecture partielle et éventuellement téléchargement)
et lui, que vient-il faire ? prendre la parole ? revendiquer le billet ? ne le sais - mais ne le lui demandons pas, parce qu'il a beau être bellement usé, gentiment arrondi, presque patelin, réduit, ramené, et cela lui donne fureur contenue ou indifférence résignée, au rôle de banc, parmi d'autres plus pacifiques, sous le grain usé de son apparence et le ciseau rêveur de son créateur il est un peu de la puissance mauvaise qui règne sur ou sous le monde, ou en l'homme, et qui fut évoqué pour le neutraliser - ne risquons rien et tapotons lui le museau en partant - d'autant qu'en vérité il m'est sympathique.
Paumée en est à trois fois moins de visiteurs, j'ai beau me raisonner cela m'agace stupidement - passer au journal secret ?
16 commentaires:
bonjour chère Brigetoun,
Je fais un petit cercle avant de quitter les blogs.
magnifique collage des idées et de la philosophie.
oui souvent les idées sont arbitraires mes pris comme point de départ.
VOTRE JOURNAL EST SACRÉE.
a la prochaine blogging.
trois fois moins de visiteurs
mon petit grain de vue: la flèche politique devenue filigrane..en ces temps brouillés où les étoiles pâlissent
philosophie foisonnante où je viens chercher une becquée frustrée de devoir abandonner tant de matériaux sur le chantier;
"fureur contenue":un peu la mienne hier soir de rencontrer tant d'à priori chez des personnes bien comme il faut, sur des blogs de bonne tenue et de réflexion ...
j'en reviens à mon dada:renverser les perspectives" je suis donc je pense"
Des lectures, une lecture, une lectrice... différentes
Oui, c'est un journal ; tu en est le sujet !
Bien sympathique en effet et matois ton gros matou qui fait le dos rond attendant le visiteur. En voit-il moins, lui aussi? Les ailes lui pousseront-ils pour reprendre son envol et regagner les hauteurs d'où il chût. Il faut comme lui être philosophe et prendre son mal en patience. Le voici déjà ragaillardi , son museau caressé, pensant qu'il aurait pu encore tomber plus bas... l'important en la chose ne tient pas aux passants mais à ceux qui s'arrêtent.
Un homme libre, ou en passe de l'être, c'est (aussi) Casanova qui s'échappe par les toits.
J'adore ta paresse que je trouve pourtant remplie de belles choses. Je vais chez toi de promenades en lectures , de découvertes en découvertes au fond du puits de mon ignorance...
La main ouverte si poing étiré, les mots émoi !
Ah, ah, ah, Bartelby the Scrivener est un copiste en français ! Ah !
Je pense que ce serait méchant de nous priver de tes réflexions, brige.
Si cela peut te consoler, j'ai zéro - compte-les - z-é-r-o com's ce matin.
;-)
Hautes les plumes.
Un livre bien tentant !
Ah, non ! tes mots, donc toi, me sont indispensables !!!!
J'ai aussi perdu en visiteur mais n'est ce pas la qualité de ceux qui viennent l'important ?
Grosses bises
Y a pire...bon blog rank a baissé de trois points CE MATIN !!!
C'est mal ! Mais que fait l'Académie française ??? Je vais téléphoner chez Gentleman Gisc' !
;o)
bon = mon (chuis bas enrhumbée)
le ch ça va bien à celui que tu appelles Gentleman (? pas certaine que ça lui aille parfaitement, ce qui importe peu, le plus dérangeant est qu'il soit académicien)
Bon pour paumée j'ai dit "stupidement" !
Bien je m'en va faire mon balluchon pour demain
Lire "Paumée" c'est ma dose quotidienne indispensable :-)
pour me sentir moins bête ;-)
Bonne expédition Brigetoun, je n'ai pas de blog, mais j'en lis ici ou là... le vôtre m'est familier depuis un temps certain.
Continuez à nous émouvoir avec votre style si à part.
ET Bigetoun,
D'avoir l'intention de dire et de dire c'est deux choses différente.
J'aurais du dit que je trouve votre blog magnifique et si vous le métiez privé je le manquerais si si si si si si si si si beaucoup.
HUGS
alors a ma prochaine blogging(j'essaie de m'en tirer ha ha)
Comme dit et fait la chanson populaire, ça s'en va et ça revient les visiteurs.
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