"Elles se répandent dans les rues de nos villes, semant la terreur et le malaise avec leur casque de cheveux bleus ou mauves, leur visage scarifié, leur véhément délire. Ce sont les vieilles dames qui sortent de chez le coiffeur"
Belles rafales de vent mercredi matin, que cette photo montre mal,
début de l'autofictif du 27 mai http://l-autofictif.over-blog.com/article-31913860.html et me voilà résolue à ne pas commencer à recourir aux services de ces artistes -
par contre j'y ai trouvé une utilisation pour la photo prise en pensant aux Notules de Philippe Didion, http://pdidion.free.fr/notules_2009/notules_2009_mai.htm , quatre ans après qu'il en ait reçu une semblable.
Belles rafales de vent mercredi matin, que cette photo montre mal,
emmenant avec elles les papiers arrivant en vol plané dans ma cour, et les rameaux que mes pieds effleuraient,
me donnant, sonnée que j'étais par mes petites luttes inégales contre leurs brusques forces, une démarche de vieille femme légèrement grise, en arrivant sous le porche de la vieille Préfecture avec mon sac de marché découvrant, dans la cour, la grâce un peu sèche d'un macaron et une jolie imposte, titubant encore un peu en pénétrant dans le salon où se tenait "éditer en Vaucluse"
Et puis j'ai flâné un peu, eu des envies d'achats, échangé quelques sourires et mots, cédé simplement, en l'absence momentanée de l'éditrice, la dame de "Cousu main" http://cousumain.wordpress.com/ , devant une petite chose, joliment précieuse, "Vertébrales" d'Ophélie Jaësan, avec de belles photos et des poèmes, dans lesquels me suis glissée - et j'ai aimé.
11 commentaires:
L'hair du temps, c'est honteux !
;o)
chère Brigitte, quel choc quand vous avez dit-que c'est la terreur des vieilles dames!
Merci pour le sourire les autres délices poétiques mais je ne devrais pas exclure ces femmes de nouvelle coiffure de la poésie. ha ha.
excellente Madame comme toujours. merci.
@ "Belles rafales de vent mercredi matin, que cette photo montre mal"
Pardon mais visiblement, les drapeaux parlent avec ce vent (non enrhumé donc pas de toux). Prudents, les parasols se sont refermés sur leur égoïsme. Et la façade de l'atelier se penche artistiquement pour ridiculiser les anémomètres...
J'avais prévu de venir à la préfecture hier, mais le travail m'a retenu toute la journée...
ciel my hair!!
je l'aimerais encore mieux avec un peu de mauve qu'avec la mode de la crêpe sur l'oeil !
une autre façon de rendre les femmes borgnes!
Moi je les aime les "vieux" !!!
Ton sourire m'ai fort agréable !
Et dans l'air du temps, il y a du vent, du soleil, des sourires, de la poésie, la vie !!
Merci ma Brigitte pour tes mots !!
Le rapport des commerçants à la langue est pathétique, en tête les coiffeurs, ils ratent parfois une coupe, jamais un mauvais jeu de mots.
Philippe Didion constitue, à la Pérec, une recension de boutiques de coiffeur étonnante (à base de tiffs et de hairs tout de même)
Bon m'en vais tracter dans le vent
le vitrine du coiffeur sent la lavande.
Papiers pliés et dépliés
papiers fripons
feuilles froissées
Quel vent, les amis en Avignon!
Les mots en décousent.
Je préfère me couper les cheveux devant mon miroir, mes ciseaux sont moins coupant...et avoir du soleil sans pleurs sous les yeux.
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