commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, mai 03, 2009

m'en suis allée chercher du dentifrice, avec nez en l'air et yeux en quête de ce qu'imagination, mains et travail des hommes peuvent obtenir du métal.
une souplesse simple, de très légères touches d'insolence dans la fantaisie, l'aisance affichée et savante dans l'asymétrie des dentelles aussi travaillées que des mantilles, pour chevelures riches, ou des bordures de chantilly - sagesse souriante - une discipline maîtrisée
une schématisation grandissante
l'éloignement du pouvoir
l'ossature rigide qui accompagnait la simplicité luxueuse et un peu débraillée des merveilleuses, et le souvenir de Montgolfier des volutes autres - la rigidité voisine de l'antre
le peu que j'en ai, et le rappel de cela que je m'accapare en idée.
Ai somnolé, dos au mur et face au soleil, dans un petit vent léger, dans une douceur tiède, en regrettant un peu l'odeur du fusain et du jasmin morts et en allés. Me sentais, me savais sotte, ai lu un peu des bêtises et puis le plaisir de la virtuosité de "Roman" de Joachim Séné, douze pages courtes pour l'histoire d'un amour qui commence par "Soupira Marc. Dit-elle. Songea-t-il. Dit-elle. Lança Marc. Jeta Carole...", variant les contraintes, toujours concentré à l'excès, avec une conversation autour de la table d'un dîner en ville, etc... http://www.publie.net/tnc/spip.php?article225 - j'ai écouté des voix sortant de la radio sans trop chercher à les comprendre et puis deux minutes de René de Obaldia- j'ai pesté contre ma machine - la journée a coulé, les quelques résolutions du matin se sont couvert les yeux.

11 commentaires:

joye a dit…

De très jolies dentelles, brige !!

Brigetoun a dit…

un rien bourratif et opressant tout de même

chase a dit…

chère Brigitte, c'est élégant cette danse de l'esprit du métal même quand on cherche le quotidien.

belle journée
HUGS.

micheline a dit…

en dehors de ces ferrures qui décorent, laissent voir défendentou interdisent ai trouvé ceci qui m'agrée ( voir le lien)
"retourner les conventions narratives pour mettre à nu l’écriture"Joachim Séné | Roman

Michel Benoit a dit…

Étonnant cette variété !
Il y en a que je n'avais jamais vues.

Il est où le lien de Micheline ?

Brigetoun a dit…

un peu avant la fin du billet - quelques minutes de lecture que je trouve jubilatoire pour l'intelligence guillerette de la chose (1,30 euros) -
les grilles mon bout de la rue Joseph Vernet, le bas de Saint Agricol, la rue de la petite fustrerie, un peu de Saint Sébatien plus un crochet vers le Conseil général. Il est pas beau mon coin ?

Gérard a dit…

en attendant
Noël au balcon,
Pâques au tison,
savourons le fer,
forgé de caractère

Anonyme a dit…

La poésie est partout, à qui sait la voir...

Bon dimanche Brigetoun :-)

joye a dit…

Tu trouves ?

Aux fenêtres, oui, les barreaux, mais au balcon, c'est pour protéger contre la gravité. Alors, non, pas oppressives. Utiles. Et belles en même temps. Elles se sont soumises au fer et à la torture pour sauvegarder les humains du même sort.

Non, belles.

Et thought-provoking.

chase a dit…

ET chère Brigitte, merci pour un autre chef d'œuvre.

pierre a dit…

Superbe ton coin et bien forgé!