suis partie, pas très sure de carcasse et des effets de ma timidité, vers l'Isle-sur-la-Sorgue, pour assister à une rencontre de poètes signalée par Angèle Paoli et François Bon.http://lescriptoriumamarseille.hautetfort.com/archive/2009/04/26/rencontre-lecture-de-poesie-autour-de-la-fete-de-l-europe.html
petite recherche de la galerie dont je n'avais pas noté le nom, nez en l'air, dans cette jolie petite ville un peu exagérément touristique , la Sorgue et des antiquités en tout genre - je suis revenue sur mes pas, ai désigné à un aimable passant la galerie qu'il cherchait, et l'ai suivi en réalisant que c'était la bonne.
Un bel endroit et de beaux moments - alternance de lectures polyphoniques par le Scriptorium, avec guimbardes et clochettes, et des lectures plus classiques par Poiéo, poèmes en anglais ou italien (le cas échéant) suivis de leur traduction et parfois d'un troisième texte issu des précédents, Yeats, Auden, Hugo, Sand, d'autres, des poètes présents dont mon voisin de banc qui s'est révélé être avignonnais, Angèle Paoli et le début d'Abadon de Michèle Dujardin, merveilleusement dit par Dominique Sorrente.
Je l'ai fait rire en lui transmettant un message de François Bon, j'ai salué mon intimidant voisin compatriote poète, j'ai été abordée par un charmant sexagénaire qui me voit à l'Opéra, j'ai échangé quelques mots, et puis comme ma timidité, le sentiment de ne pas être tout à fait légitime, refaisait surface me suis éclipsée, quand les boissons et canapés sont arrivés,
retrouvant la Sorgue, les boutiques et des rues presque désertées.
7 commentaires:
Grazie a te, Brigetoun. Je suis vraiment comblée de savoir qu'une fidèle lectrice de TdF était là... et bien là.
Journée poétique hors les murs en cette ville de poètes et aux eaux vives.
Ici, le soleil faisait relâche et pour finir la journée, la pluie battante. Les iris et les roses, premiers, en pleurs.
Belle journée, belles photos, beau style, c'est la forme ! Mais tu t'enfuis...
le matin ?
« ... et puis comme ma timidité, le sentiment de ne pas être tout à fait légitime, refaisait surface me suis éclipsée, quand les boissons et canapés sont arrivés, ... »
une constante, se paie par la solitude - mais le sentiment de ne pas peser, et l'indépendance - en cas de maladie cela retombe sur la famille et quelques proches insistants
Bonjour chère Brigitte,
Je ne suis pas surprise que vous aimiez les présentations de la poésie parceque vos images et vos écrits sont une magnifique poésie.
Dans ma ville canadienne je suis allée pour participer beaucoup aux évènement de présentation des poètes pour écouter et pour présenter. Il y avait des groupes de musiciens pour suivres nos vers et tout le monde était libre de présenter et c'était toujours une belle variété d'age.
Pendant le festival je lis un peu dans les rues et j'adore cela.
merci encore pour la belle présentation.
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