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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, mai 14, 2009

voir le monde là, dehors,
au bout de cette visée
quadrillée,
et le savoir là, dehors.



Un corps tapi ou cloitré
à l'abri des murailles
rugueuses.

Face austère,
façade ornée,
tension vers la lumière
et délice de l'ombre.

Un désir lancé vers l'espace,
un recroquevillement
sur une peur ou une douleur,
ou sur une sagesse
qui tenterait peu à peu
de se construire.

Une quiétude
que l'on voudrait féconde
.

8 commentaires:

chase a dit…

merveilleuse poésie,
j'adore chaque ligne -oui pour faire éclater la pensée ou le sentiment, je comprends.

chase a dit…

à la prochaine blogging.
belle deux semaines.
HUGS.

micheline a dit…

première impression; cette fenêtre fermée comme une double défense d'entrer, bien quadrillée, tranquille, forte de de toutes ses assises, assurée d'un si bel équilibre.

JEA a dit…

Deux petites lettres, un in- mode de rien? Et que de bouleversements.
Inquiétude...
Inféconde...

OLIVIER a dit…

Une fenêtre ! ta poésie, je m'en délecte...
Garde ta quiétude et continue à être féconde dans tes beaux textes !
Je t'embrasse !

Michel Benoit a dit…

MMhh... post un peu différent aujourd'hui...

Altera Rosa c'est du 21 au 24 mai...

pierre a dit…

La poésie s'est échappée de cette souveraine fenêtre à meneaux.
Elegance des mots menus et des colonettes.
A l'abri du vitrage, douce méditation

Gérard a dit…

Le mot cloîtré me fait peur, c'est pour cette raison que je pars une dizaine de jours en Corse. A bientôt Brigitte.