Chevelure embrousaillée, des herbes folles, traces de couleurs, odeur fade et chaude, un léger flou qui tremble, le soleil, pouvoir se perdre, être petite, toute petite, errer dans les fleurs, en sécurité, et s'y endormir.
me faudrait être insecte, d'espèce minuscule, d'un micron ou un peu plus, pour faire de ces fétus, frêles brindilles, la forêt, une sylve de légende.
9 commentaires:
chère Brigitte,
beau mots et belle photo. oui dans seulement une cellule il y a toute l'information.
Dans le formol de leurs jugements sentencieux, des savants ont décidé de qualifier de "folles" les herbes qui leur échappent...
J'allais le dire: abeille, fourmi, papillon... Papillon me semble te rêver et t'attendre.
dans l'ombre de ces minuscules où se haussent quelques brillances d'un jour..se livrent aussi des combats assassins..
Point de refuge il faut aller...
A plat ventre dans l'herbe, le nez chatouillé par les insectees... ça sent si fort mon enfance paysanne que je suis heureuse de "régresser" vers le passé, de plus en plus lointain, mais qui sent si bon... Bises pour la journée, attention aux orages. J'ai calfeutré en hâte toutes mes cultures aux jeunes pousses fragies, mon potager ressemble à un bunker, la grêle est une vraie catastrophe.
devenir fourmi : un signe qui se promène entre les lignes des herbes, le début d'une écriture
Microcosmos, version Brigtoun ..pourquoi pas, idée géniale...ben oui encore !
Est-ce l'approche de ton anniversaire qui te donne des envies de ressembler au peuple de l'herbe ? Bonne soirée.
Un vrai plaisir !
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