Et un peu après dix heures le bleu bataillait victorieusement au dessus de la place
- J'ai vu l'horizon, suis parti vers lui, tu m'as appelé, j'ai viré de bord, tu marchais - je t'ai suivie.
- Je t'ai vu qui t'enfonçais, loin de moi, j'ai eu peur, j'ai crié, tu t'es arrêté et tu es venu - j'ai viré de bord, t'ai emmené vers mon horizon
- J'étais là, je vous regardais, j'ai vu l'homme qui partait, j'ai entendu son cri à elle, j'ai vu l'homme revenir, j'ai viré de bord, c'était bien
- Je te voyais là, qui les surveillait, j'avais peur, tu es revenu
- Ma sotte, tu avais peur, pourquoi ? et de quoi ?
- Je ne sais pas
J'étais là, je les ai écoutés - c'est une histoire idiote et sans aucun sens, rêvée peut-être, au petit matin, pour ne pas penser à un bateau, ou à tous ces en allés qui sont partis sans virer de bord , loin de moi, que je n'ai plus vus.
- Je t'ai vu qui t'enfonçais, loin de moi, j'ai eu peur, j'ai crié, tu t'es arrêté et tu es venu - j'ai viré de bord, t'ai emmené vers mon horizon
- J'étais là, je vous regardais, j'ai vu l'homme qui partait, j'ai entendu son cri à elle, j'ai vu l'homme revenir, j'ai viré de bord, c'était bien
- Je te voyais là, qui les surveillait, j'avais peur, tu es revenu
- Ma sotte, tu avais peur, pourquoi ? et de quoi ?
- Je ne sais pas
J'étais là, je les ai écoutés - c'est une histoire idiote et sans aucun sens, rêvée peut-être, au petit matin, pour ne pas penser à un bateau, ou à tous ces en allés qui sont partis sans virer de bord , loin de moi, que je n'ai plus vus.
pour les impromptus littéraires (texte comportant l'expression "j'ai viré de bord") http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear - écrit les pieds se caressant pendant que les yeux et l'intérieur du crâne s'ouvraient lentement à la journée nouvelle.
10 commentaires:
chère Brigitte,
c'est une jolie histoire, surréaliste alors ouverte.
.."Une mare dans ta cuisine, pieds nus au frais comme au bord d'un ruisseau", voilà une belle façon de "positiver".
"Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d'eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!
Paul Valery
( le cimetière marin)
Elle est bien jolie cette petite fenêtre sur sa tour...
Cette poésie me méduse comme le rat d'eau !
La dernière fenêtre : un Musée des murs inutiles mais cruels ?
ET cette photo dernière du mur c'est tellement expressif, de l'angoise. Vous parlez si fort!
Et quand j'ai dis l'histoire était jolie je voulais dire cela ironiquement.
Vos présentations sont tellement puissantes.
merci encore chère Brigitte.
la dernière photo : une forme qui me plaisait -
Mire je pense que j'étais plutôt en absurdie au premier réveil
Tête sous Couette ? c'est un village près d'Avignon ?
ah alors cela c'est le secret.
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