mercredi matin, un peu de l'autofictif d'Eric Chevillard http://l-autofictif.over-blog.com/article-32464814.html:
de la promotion pour l'agriculture locale (les cerises ne sont plus cueillies parce que vendues moins chères que les frais nécessaires)
"La spirale du vertige creuse le socle le plus dur comme une vrille pour retrouver le vide au-dessous."
de la promotion pour l'agriculture locale (les cerises ne sont plus cueillies parce que vendues moins chères que les frais nécessaires)
cette phrase merveilleuse de la blanchisseuse qui ne retrouve pas trois paires de drap et une housse de couette : "c'est pas grave Madame" et cette pensée d'une Brigetoun dépitée : "ben tout de même, c'est sot mais on s'attache" - enfin elle devrait chercher et il me reste la possibilité d'un scandale (et d'achats)
assise sur la table de la cour, j'ai suivi les "portraits d'un éphémère" de Jean-Michel Maulpoix jusquà ce que la lumière décline trop et que, pour rentrer, je ferme le livre sur :
"Il aime cette façon qu'ont les mots de se tenir serrés les uns contre les autres sur la page, comme ceux qui discutent au café sans se connaître et qui oublient alors combien leurs vies sont séparées, à cause des mots précisément qui ouvrent un peu les coeurs et les rapprochent de la lumière. Si l'on se laissait aller, on parlerait bientôt du ciel et des anges. Avec empressement, on prendrait d'autres mains dans les siennes. On poserait sa tête sur une épaule. On s'endormirait par mégarde, dans un heureux brouillard d'alcool et de tabac, délivré de soi et de tout".
8 commentaires:
Surtout merci pour ces bouts de soleil qu'on voit sur tes photos. On ne le voit plus depuis quelques jours, mais je vois qu'il est en vacances en France.
je garde la conclusion:
"délivré de soi et de tout"
quoique
il faut bien faire son marché équitable!!
@ kitch
un vigneron en rouge rebelle, un galet pied unique de mannequin, une ombre noire de tissus rose fondant, une marseillaise en voiture tape-à-l'oeil, un réverbère totalement éteint, un seul dos de passant avalé par une porte ombrageuse...
ici le soleil le soleil est toujours une supposition lointaine qui n'écarte même pas le premier rideau de pluies insistantes
ces photos en sont presque des beaumes (de provence of course)
C'est vrai que nous nous trouvons souvent au bord du vide, il faut sans cesse être vigilant .
Belle initiative départementale que cette "découverte" des fruits primeurs ! Surtout pour les jeunes.
Rien que le vide : on est dans de beaux draps et on s'y attache ; d'un autre côté elle n'a pas tort, la blanchisseuse, ce n'est pas grave.
Je craque pour l'agent polyvalent de restauration !
Et pourquoi pas sourire , comme ça au passant qui passe .....éphémèrement
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