un soir comme tous les soirs
depuis des siècles
le soleil, un peu voilé,
dessine sur les briques et le parement du fort
des signes incompréhensibles,
caresse,
chante en rose en se décomposant
un peu grise sur de durs joyaux,
lèchant zones de travail humain,
elle, depuis les très anciens temps
où elle était ennemie,
nourricière endormie,
un peu crainte et très aimée
depuis des siècles
le soleil, un peu voilé,
dessine sur les briques et le parement du fort
des signes incompréhensibles,
caresse,
chante en rose en se décomposant
et la mer se joue
avec les galets
en petits assauts
qui glissent sur le plan incliné
mêlant son odeur
à celle
de la poussière chaude
du terre plein teinté de lueurs
mourantes
et je l'aime ainsi,avec les galets
en petits assauts
qui glissent sur le plan incliné
mêlant son odeur
à celle
de la poussière chaude
du terre plein teinté de lueurs
mourantes
un peu grise sur de durs joyaux,
lèchant zones de travail humain,
elle, depuis les très anciens temps
où elle était ennemie,
nourricière endormie,
un peu crainte et très aimée
lundi, une matinée entière pour me procurer, via la FNAC, le cloître Saint Louis et Internet presque tous les billets que je voulais, mais à de mauvaises places, dans les hauteurs, les terrains de jeu du vent, et surtout loin des allées, et à des dates imprévues en tentant (et réussissant; jen suis très fière) d'éviter des doublons - mais tous les spectacles de mes chers Pénitents blancs étaient complets depuis samedi, sauf le premier.
Sommeil abruti de qui a la chance ou la malchance de pouvoir s'y laisser aller, et lectures de blogs avec la précipitation goulue que provoquait la masse en retard; certains très beaux, d'autres agaçants, ou touchants et intéressants, comme par exemple, après avoir salué à plusieurs reprises le stade Mayol et le ballon de rugby en bronze planté devant, seule sculpture qui n'ait pas été dégradée par les toulonnais (histoire racontée par mon voisin de table, et en écoutant la geste des frères Boniface et autres sur France Culture, la supplique reconnaissante de Philippe de Jonckheere http://www.desordre.net/blog/?début=2009-06-07#2065
Sommeil abruti de qui a la chance ou la malchance de pouvoir s'y laisser aller, et lectures de blogs avec la précipitation goulue que provoquait la masse en retard; certains très beaux, d'autres agaçants, ou touchants et intéressants, comme par exemple, après avoir salué à plusieurs reprises le stade Mayol et le ballon de rugby en bronze planté devant, seule sculpture qui n'ait pas été dégradée par les toulonnais (histoire racontée par mon voisin de table, et en écoutant la geste des frères Boniface et autres sur France Culture, la supplique reconnaissante de Philippe de Jonckheere http://www.desordre.net/blog/?début=2009-06-07#2065
11 commentaires:
MERVEILLEUX VERS ET VISUELS
surtout j'admire que le soleil fait des signes incompréhensible.J'adore de regarder les dessins divers du soleil à travers mon mur.
merci........
bienvenue aux bords de mer..tempérant l'atmosphère
pour pouvoir aborder aux océans chez Philippe De Jonckheere
Comme tu décris si bien notre Méditerranée !!!
Heureux que tu aies eu tes places, régale toi !!
Toulon, son stade mythique, son piou-piou, et ses grands joueurs Hueber, Champs, les frères Herrero,...
Désolé d'être si peu présent...
Bises et belle semaine ma chère Brigitte !
Olivier
cette grève fait du bien à mes horizons trop parisiens...bises, bonne journée
L'on revient toujours au port.
Nostalgie?
Non, les yeux ouverts.
peut être que ces plages te ton enfance/adolescence finissent par te manquer( j'avais écrit marquer en premier lieu)... Pendant le festival, je prendrai sans doute un samedi ou un dimanche pour venir faire un saut à Avignon, et cela me serait une joie de te revoir.
La dernière fois que j'y ai mis les pieds...de ce côté-là...c'était encore aussi beau que ta prose entre les galets.
J'aime surtout cette deuxième photo et bien sûr, les verres qui vont avec !
(et les vers, oeuf corse)
Mais il n'y a personne dans (ni sur) l'eau...
la mer, là, n'est pas un objet de loisir
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