le soleil, impérieux - lumière inondant, absolue - un peu avant son déclin, fait son choix, et la tour s'impose seule, s'affirme, toute présence, évidente et presque sombre dans la caresse de l'ombre, pendant que la fuite du rempart s'efface, rongée, niée, évanouie, réduite à un souvenir, un savoir, une hypothèse logique.
saut de chat ou de ce que vous voudrez.
parce que au dernier moment, avec un refus buté de supprimer ce qui précède me vient l'envie de noter ceci, bride de ma lecture dans la nuit qui s'installait de "la position de l'observateur" de Vincent Eggericx (http://www.publie.net/tnc/spip.php?article91 pour premières pages etc...)
"Oui, gardons nous du vide, ne nous livron pas tout à fait à la Bêtise. Tout compte fait nous méritons mieux que ça. Ce mieux n'est pas forcément l'intelligence, ou l'implacable aiguillon de la vérité.
Il s'agit peut-être d'un sourire - oh oui ! La cicatrice d'un sourire, pour affronter les armées de méduses qui peuplent l'océan du vide."
7 commentaires:
Nous devrions haïr tous les murs ; pas les remparts, eux, qui ont bien perdu leur vocation ! Leur porte est souvent un sourire...
Du mur/protection au mur/enfermement la distance est bien ténue... Bonne journée, chère sudiste, nous avons ici un temps digne des fournaises de Provence. Ne rien faire est au programme.
Le vide est nécessaire, sinon comment avoir des journées bien remplies ?
Même les anges peuvent avoir peur du vide...
la cicatrice d'un sourire...
entre tes façades souriantes et la folie pachtoune, j vois que ces trois derniers jours ont été aussi écrasantes que les miennes...brassard dur à supporter tant il fait baignoire!
j'aime la poésie chère Brigitte- le soleil fait son choix......très beau.
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