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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, août 05, 2009

Le vent nous a rendu notre ciel, mais pas la chaleur, j'ai pu vivre volets ouverts largement et avec constance éternuer.

Des traces du festival perdurent, et le vent se joue de ce qui est tombé.
Du poids me revient, travail douloureux.
Tant zombie je suis, que tout autour de moi m'imite, et que ma connexion, lente, très lente, s'est évanouie pendant un sacré bon bout de temps, par ma cornette, mordiou...

j'ai mis une robe, et suis partie vers le cloître des Carmes pour le premier des concerts payants du Tremplin jazz 2009 - http://www.trempjazz.com/
écouter le quintet de Laure Donnat http://www.myspace.com/lauredonnat - et le septet de Stéphane Huchard
http://www.myspace.com/stephanehuchard

dorure sur pierre, vent tombé (il se réveillera pour priver les musiciens de partitions malgré des pinces à linge)
le jeu recommencé des arbres, des ombres et de la façade,

ma trop longue avance et leur trop long retard (mon sac n'est plus de festivalière et je n'avais rien à lire)

des groupes se rendant visite, des retrouvailles,

un rayon vert,

la voix soyeuse et chaude de Laure Donnat (plus instrument de musique que moyen d'expression, les quelques parole revendicatives de l'un des airs ne passaient pas, ne sonnaient pas vraies) et son accord avec ses musiciens (Rémi Dumoulin bon saxo, Jean-Luc Granier guitare, Lillan Bencini contrebasse et auteur d'un joli thème, Frédéric Pasquia batterie), l'ensemble gagnant en qualité à mesure que la nuit s'installait et leur faisait écrin.

les avignonnais heureux, gentillesse légère, sourires sans pesanteur, boire, parler, manger, éventuellement s'embrasser.

et puis le joyeux be-bop africanisé du sextet de Stéphane Huchard, en grand plaisir (Stéphane Huchard tout bon batteur, Diego Imbert contrebasse attentif, Pierre de Bethmann piano, Alexandre Tassel trompette, Sylvain Beuf saxophone, Baba Sissoko et Thomas Guei percussions)

afro jazz généreux, répertoire Messengers revisité, par de tout, tout bons musiciens en belle entente, longs sets, successions de riffs réjouissant le public.

la place de l'horloge, vers minuit et demie, était quasi déserte.

11 commentaires:

micheline a dit…

De réjouissantes couleurs pour mon réveil tout en transparences ...du jour qui commence

JEA a dit…

2e photo : comment laisser à l'abandon Anna Prucnal ???

Nathalie H.D. a dit…

Merci pour ce joli récit d'une belle nuit.

Nathalie H.D. a dit…

J'étais moi à Robion pour Le jazz et la diva de Caroline Casadessus et Didier Lockwood, pas un souffle dans la cour bien fermée du moulin des Taillades, hauts murs qui avaient gardé la chaleur du jour, spectacle un peu trop léché de bonheur familial mais musique heureuse qui se bonifiait au fil de la soirée.

pierre a dit…

Les feuilles s'envolent? Serait-ce déjà l'automne?
Pas encore,j'espère.
Il y a de belles soirées même, si auretour, les rues sont désertes...

Michel Benoit a dit…

Après le théâtre, la musique, quel joyeux appétit ! Photographique également.

Gérard a dit…

Pourquoi voulais tu lire il y avait juste à écouter

joye a dit…

Comme la plupart des Américains, je n'ai jamais trop su apprécier le jazz (exception pour Steely Dan, mais je doute que tu connaisses).

Avignon, c'est vraiment une ville qui bouge, et c'est drôle parce que je n'ai jamais eu cette impression avant de te lire ! :-)

maria-d a dit…

Ici toujours je passe en flânant ... car toujours il y a quelque chose à découvrir... merci

Anonyme a dit…

chère Brigetoun, c'est une magnifique présentation oui c'est les notes de jazz d'orée à travers la pierre.[la lumière -oops il faut expliquer}

belle journée magique.

Anonyme a dit…

cela semble d'être une très joyeuse soirée multicolore de la musique en plein air.