vent presque modéré et forces renaissantes, j'ai extrait et enfilé ma parka de jeune de quartier et j'ai enfilé la rue Joseph Vernet et ses élégances (tout achat m'étant refusé j'ai grand plaisir à choisir des éventualités sans tenir compte des étiquettes) vers le cloître Saint Louis, le principal lieu d'exposition du « parcours de l'art » http://www.parcoursdelart.com/parcoursdelart.php?categorie=5&ss_categorie=15 , pour quelques refus et des plaisirs plus ou moins grands
l'oeuvre la plus importante de Max Charloven, assez monumentale, sa petite architecture et la matière
dans la grande salle du premier étage les petits tableaux d'Amélie Joos, qui était présente et ravie de me voir m'arrêter devant eux, les papiers travaillés et les petites histoires qu'ils racontent
les photos de Fabien Po, vision un peu troublée de notre monde qu'il n'était pas possible de capter, comme les ensembles rassemblant les petites photographiess d'Anne Karthaus ou les oeuvres, plutôt intéressantes de Jean Arnaud, avec des textes émergeant de l'indécision des images de tondi
le charme des formes de Lydia Rump
les petits panneaux d'Espen Erichsen, un univers, un traitement que j'ai bien aimés
les différentes techniques utilisées par Marie Paule Biger, et ses animaux, comme sur les panneaux à la cire où l'image se devine, émerge (et qui ne pouvaient être captés) - le grand panneau au fond de la salle et les chaussures de paille
son petit polyptyque « des trois frères », le jeu des matières, assez banal, mais qui là semblait permettre l'émergence bricolée et naïve d'un monde secret
ou, moins réussies, les peintures sur film plastique dans le couloir du deuxième étage
les grandes formes, pour la pure jouissance de la couleur, de Marie José Maleville
et, parmi les petits panneaux de Françoise Bargin, qui m'étaient antipathiques, ces figues, que j'ai trouvées gourmandes
au second étage, les photos de Jean-Jacques Delattre, des poissons aux tons violents que je n'aimais pas, mais ces visages
dans la grande salle, à coté du dédale de rideaux de plastique rose de Caroline Avias, qui avaient plu à Michel http://avignon.midiblogs.com/archive/2009/10/05/au-courregudo-de-l-art.html, les grands dessins assez vertigineux d'Alexis di Maggio,
et les grandes toiles d'Anna Baranek, évocations de paysages indécis, qui m'ont attirée à l'entrée dans la salle, pour eux et parce que mes yeux fuyaient des toiles très travaillée dont je ne parlerai pas
et puis, dans le couloir, les cartes postales aux versos aquarellés de Julie Bonnet (qui en accroche une nouvelle chaque jour, et cela a bien évolué depuis le passage de Michel)
4 commentaires:
Il ne manquait, en accompagnement musical, que les Tableaux d'une exposition, la version originale, pour piano (et non cette machine orchestrale de Ravel): ta relation en adopte le rythme lancinant...
La cour, le cloître, est superbe.
Visite fournie entre peintures et photographies. Je note qu'une parka et une rue s'enfile.
J'aime ton Avignon culturel et les promenades intéressantes que l'on peut y faire. Merci pour la balade moi qui ne bouge pas trop! Douce soirée
Parcours bien parcouru .... j'aime les chaussures de paille ..!!
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