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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, novembre 26, 2009


Un simple dénis de la nature,
rectangles ouvragés aux tons de fruits murs,
où je pose et appuie ma vacuité

en fuite lente vers inconnu ailleurs,
mouvement sage contre les frayeurs,
en simple dénis de la nature

course entravée, guidée, vers le futur
mais vertige un peu, blocs trop peu surs
pour poser, appuyer ma vacuité

trop simple dénis de la nature,
plus me convient solide matière
les taiseuses et amicales pierre
où je pose et appuie ma vacuité

en début de nuit, j'ai pris doliprane et pelure rouge et me suis préparée à traverser la ville vers Benoit XII, pour écouter Jean-Baptiste Sastre présenter son projet, pour le prochain festival, de monter « Richard II » dans une nouvelle traduction de Frédéric Boyer
« Pour donner à réentendre l’histoire de ce souverain déchu pour actes de tyrannie et mauvais gouvernement, le metteur en scène a choisi de confier le rôle-titre à Denis Podalydès. Dans une scénographie conçue par le plasticien Sarkis, il sera entouré d’une belle troupe d’acteurs parmi lesquels Pascal Bongard, Nathalie Richard ou, plus inattendu, l’écrivain Pierre Michon. S’appuyant sur une nouvelle traduction de Frédéric Boyer, Jean-Baptiste Sastre entend faire apparaître la brutalité tout autant que la douceur de cette pièce, sa mélancolie tout autant que sa tendresse. Car l’œuvre de Shakespeare se loge avant tout dans un paradoxal interstice où l’homme-Roi, impossible figure, ne peut que s’étourdir et faillir, créant lui-même les conditions de sa perte. »
avec grande envie d'entrer dans l'imaginaire du festival, de vérifier, s'il était là, que Pierre Michon est un être réellement vivant, avec le souvenir du petit livret du TNP qui a été un de mes premiers contacts avec un rêve de théâtre, et de la beauté de Jean Vilar, contact qui fait que j'ai gardé pour cette pièce une petite prédilection secrète (parce que, tout de même, il y a Lear, et Macbeth, et Coriolan, la tempête, et...)
Mais je n'ai pas dépassé la rue Joseph Vernet, et, trop mal en point, suis rentrée, piteusement, regarder le débat sur le « grand Paris » qui ne sera pas.
Désolée d'avoir réservé une place.

9 commentaires:

jedaen a dit…

chère Brigitte, excellente vers oui la joie de la vacuité comme les fruits mûrs de l'esprit qui remplissent tout.

merci. a bienôt.

Je me demande est-ce que c'est votre art?

ET j'aime ton photo.

micheline a dit…

tant qu'il reste une petite flamme au coeur qui bat,quand tout grisaille autour de soi, il reste la vibration de l'âme des poêtes en ton devenir

jeandler a dit…

Des mots qui mettent en appétit
plus loin sera l'ivresse
A se réserver pour elle, l'été prochain.

Michel Benoit a dit…

Téléscopage photographique en cours...
J'avais prévu de publier demain une photo représentant les pierres des remparts...

JEA a dit…

Vos reflets ont en plus ceci d'étonnant : vitres, fenêtres et miroirs semblent vous avoir toujours attendue.

joye a dit…

Ce genre de spectacle me fascine au point où je n'aurais même pas réservé une place... '-)

J'aime beaucoup le com' de JEA, je trouve que c'est super bien dit.

J'aime beaucoup voir tes reflets ci et là.

Brigetoun a dit…

ça gomme

JEA a dit…

@ brigetoun

avec le frêle espoir que demain, sur mon blog, vous ne gommerez pas, ni vous, ni vos reflets, la bougie qui vous y sera offerte...

Gérard a dit…

Jamais remarqué ta vacuité